"Slow wood" en forêt charentaise
Le Centre d'étude technique environnemental et forestier prône une gestion respectueuse de la coupe des bois.
Discours offensif d’Isabelle Leydier Delavallade, présidente du Cetef (Centre d’étude technique environnemental et forestier) qui a dénoncé devant ses adhérents, réunis en assemblée générale à Mouthiers-sur-Boëme, le saccage ou le pillage des parcelles de bois. Illustration. « Lorsqu’à votre demande vous nous confiez la réalisation des marquages des bois, il est arrivé que ceux-ci ne soient pas respectés, pire que certains exploitants forestiers se désistent au moment de faire le travail pour lequel ils étaient engagés car ils préfèrent les coupes radicales, voire rases, plus faciles. C’est inadmissible ! » s’est insurgée l’agricultrice de Marillac-le-Franc.
Le pillage des chênes reflète aussi « le manque d’éthique sur notre territoire, où certains font leur marché sans problème ». Et la présidente du Cetef de s’interroger : « Mais que restera-t-il sur ce territoire dans 15 ans au rythme où on coupe tout et n’importe quoi et où les problèmes de maladies et de réchauffement climatique sont inévitables ? »
Suite de l'article à retrouver dans La Vie Charentaise du 5 novembre, en page 4.