Aller au contenu principal

Soixante-huit étudiants s’installent dans une exploitation ovine à Noirterre

Au lycée des Sicaudières en matinée, les 68 étudiants invités à participer à la journée de découverte de l’installation en élevage ovin ont pu profiter du témoignage d’Olivier Debordes. Depuis sept ans il est à la tête d’un atelier de 350 brebis.

Soixante-huit jeunes en formation ont participé aux présentations de la journée.
Soixante-huit jeunes en formation ont participé aux présentations de la journée.
© N.C.

Découverte des filières, focus sur la technique de production qu’est le pâturage tournant dynamique, présentation d’un parcours, celui d’Olivier Debordes. Jeudi 18 décembre, le Point info installation organisait une journée d’information à destination des futurs porteurs de projet en agriculture. Soixante-huit jeunes en formation ont participé aux présentations de la journée. Entre le premier contact avec le Point info et l’installation, le futur agriculteur rencontre de nombreux interlocuteurs. Rechercher l’exploitation, appréciation des montants de reprise, montage financier, étude économique, rencontre avec les partenaires que peuvent être les organisations professionnelles agricoles… Tout au long de cette journée qui a commencé au lycée des Sicaudières à Bressuire, pour se terminer à Noirterre sur l’exploitation ovine d’Olivier Debordes, les organisateurs ont essayé d’être pragmatiques. Présentation des structures, des services que les agriculteurs en passe de s’installer trouveront et découverte des points clefs du parcours qui mène à l’installation ont fait l’objet de nombreux échanges. En CS ovin, BTS ou Bprea, le public était intéressé. Outre les perspectives qu’offre la filière ovine qui a bien du mal à honorer les marchés valorisant du label rouge le Diamandin ou de l’IGP Agneau du Poitou-Charentes, les étudiants et stagiaires ont pu échanger avec leur hôte de l’après midi. Agé de 32 ans et éleveur depuis sept ans, Olivier Debordes a pris la suite de son beau-père en 2008 après neuf mois de parrainage. « Ce temps à deux a été indispensable pour acquérir la technique», souligne-t-il.   Aujourd’hui, la taille de la ferme n’a pas évolué : 56 ha, 320 brebis et deux bâtiments hors sol composent l’outil de production. Dans quelques mois, il devrait s’associer avec son épouse.
Avec le recul des années, l’éleveur avisé attire l’attention de ceux qui se préparent au grand saut sur le capital de reprise de l’outil. Un conseil n’est jamais de trop dans ce domaine. Il encourage également chacun à ficeler son montage financier sans sous-évaluer les besoins en trésorerie. Se faire épauler par des coopératives tant pour la commercialisation que l’investissement matériel lui semble judicieux. « Ces outils sont efficaces pour maîtriser les charges sans rogner sur les moyens nécessaires à la performance. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité