Soufflet sécurise les agriculteurs face au risque de re-semis
Le collecteur annonce une prise en charge de 90 à 180 euros en cas de re-semis de colza, sous conditions.
Le collecteur annonce une prise en charge de 90 à 180 euros en cas de re-semis de colza, sous conditions.

Le collecteur de grains Soufflet Agriculture sécurise les producteurs de colza face au risque de re-semis avec sa prise en charge variant de 90 à 180 €/ha, a-t-il annoncé le 5 juillet. Via cette offre gratuite, il « partage avec le producteur le risque de retournement du colza en cas de mauvaise levée ou d’aléas en végétation du semis jusqu’à la sortie d’hiver », selon le communiqué. L’agriculteur s’engage, en contrepartie, à respecter un cahier des charges concernant l’implantation, les semences, la fertilisation, la protection de la culture, et à s’engager sur 100 % de la sole de colza (achats des intrants et services, livraison de la collecte) auprès de Soufflet Agriculture.
Une vérification par cartographie satellitaire de la nécessité de re-semer
Si le retournement est confirmé par cartographie satellitaire de la biomasse des parcelles, Soufflet Agriculture prend ainsi en charge une partie des montants investis sur le colza. Le groupe précise avoir testé cette offre auprès de 400 agriculteurs sur quelque 10 000 ha l’an dernier. Bâtie avec le conseil en assurance Bessé Agro, elle est étendue en 2021 sur tout le territoire. Cette offre, baptisée Colz’Avenir 2022, prévoit deux cas de figure pour la prise en charge, indique Antoine de Zutter, le directeur commercial et marketing. « Le retournement en post-semis, validé par mesure de biomasse par satellite au 5 octobre, déclenche une prise en charge à 90 €/ha. Le retournement en sortie hiver, validé par mesure de biomasse par satellite au 15 février, déclenche une prise en charge de 180 €/ha. À l’agriculteur de signaler les parcelles susceptibles d’être retournées, avant ces survols satellite », explique-t-il