Stockage de l'eau : la demande à l’État de six acteurs agricoles
« La souveraineté alimentaire de notre pays se choisit aujourd’hui », rappellent-ils. Six acteurs locaux du monde agricole (Fnsea 79, JA 79, la chambre d’agriculture 79, le Négoce agricole Centre Atlantique, la Coopération agricole et la MSA Poitou) ont souhaité rappeler, dans un communiqué daté du 14 janvier, que le projet des réserves de substitution sert « l’objectif premier des agriculteurs », à savoir « produire et nourrir la population française ».
Leur missive exprimait leur crainte de nouveaux débordements le lendemain, lors de la mobilisation organisée par le collectif Bassines Non Merci (BNM). « Face aux prochains événements qui se programment ce samedi 15 janvier, la profession agricole craint de nouveaux actes de vandalisme. Des actes de destruction de réserves de substitution, comme ceux du 6 novembre dernier, ne peuvent être tolérés dans un État de droit comme la France ».
Le jour dit, les forces de l’ordre ont sécurisé les lieux, où près de 450 opposants ont réalisé une « déambulation pédagogique » et procédé à l’enterrement symbolique du protocole d’accord pour une agriculture durable, signé en décembre 2018 dans le cadre du projet. Concernant ce protocole, le communiqué des six organisations agricoles réaffirme son importance : « Par sa mise en œuvre et son application stricte, les 60 agriculteurs irrigants concernés par la première tranche de travaux des réserves engagent la mise en œuvre des actions prévues en faveur de la biodiversité et de l’évolution des pratiques ». Et ce, « soutenus par l’ensemble des organismes professionnels agricoles du territoire », est-il encore précisé. « Le protocole d’accord résulte d’une concertation avec l’ensemble des acteurs du territoire. Les arrêtés d’autorisation pour les travaux engagés ont été délivrés par le préfet ».