Sur les marchés, la Parthenaise tente de trouver l’équilibre
Un point sur le marché de la Parthenaise a été fait à l’occasion de l’assemblée générale de France Parthenaise, vendredi 2 juillet. Entre un marché hollandais porteur mais nouveau et un marché grec idéal mais au ralenti, les éleveurs doivent gérer au mieux les exportations avec un stock sur pied encore un peu juste.
Un point sur le marché de la Parthenaise a été fait à l’occasion de l’assemblée générale de France Parthenaise, vendredi 2 juillet. Entre un marché hollandais porteur mais nouveau et un marché grec idéal mais au ralenti, les éleveurs doivent gérer au mieux les exportations avec un stock sur pied encore un peu juste.
Trouver l’équilibre entre la sécurisation d’une filière bien ancrée depuis des années ou bien sauter sur des opportunités à court terme, c’est un peu le dilemme de la Parthenaise en ce moment. Il faut dire que les demandes de Parthenaises ont été fortes depuis le mois d’avril 2020, et d’autant plus les animaux labellisés (les abattages en Label rouge ont ainsi augmenté de 27 % sur les quatre premiers mois de 2021).
Pierre Servantie, commercial à Bondy viandes, a constaté une hausse exponentielle de la demande pendant un an. Il estime avoir fait au moins 25 % de commercialisation en plus auprès des artisans-bouchers, qu’il approvisionne quasi-exclusivement. « Certains bouchers ont parfois multiplié leurs achats par deux pendant le premier confinement, assure l’abatteur ».