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Techniques
A Tech & Bio, les bio diffusent leurs pratiques à tous les agriculteurs

La première édition de Tech & Bio dans l’Ouest, consacrée à l’élevage, a accueilli un millier de visiteurs le 23 juin, autour d'ateliers thématiques, de démonstrations, de conférences.

Le parcours réalisé par les organisateurs a permis d’assister à des démonstrations de matériel. Ici Eric Petit, agriculteur bio à Combrée, explique aux élus les avantages du désherbage mécanique.
Le parcours réalisé par les organisateurs a permis d’assister à des démonstrations de matériel. Ici Eric Petit, agriculteur bio à Combrée, explique aux élus les avantages du désherbage mécanique.
© DR

Sans doute une question de météo qui  a retenu les agriculteurs dans leurs travaux de fenaisons, la fréquentation du rendez-vous Tech & Bio a été, durant la première journée, un peu moins importante qu’escomptée. Les organisateurs tablaient sur 5 000 personnes en deux jours, les 23 et 24 juin. Mercredi, ce sont 1 200 personnes qui ont fait le déplacement à la ferme de Thorigné-d’Anjou (Maine-et-Loire) pour cette première édition dans l’Ouest de Tech et Bio. Il s’agit d’un concept des chambres d’agriculture né dans la Drôme, où un salon d’ampleur européenne a lieu tous les deux ans. Là-bas, l’accent est mis sur les cultures spécialisées. Dans le Grand Ouest, le choix a été fait d’un rendez-vous consacré à l’élevage, dans une région, les Pays de la Loire, qui se situe au second rang national en termes de production bio (3,5 % des surfaces, 1 181 agriculteurs en 2008).

Avec une consommation en hausse, un taux d’importation de produits bio encore proche de 40 %, un développement encouragé par le Grenelle de l’environnement, le contexte est favorable à l’accroissement de la bio.  Mais celui-ci ne se fera pas sans un « accompagnement fort des agriculteurs et une structuration des filières », a affirmé Claude Cochonneau, président de la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, organisatrice de 

l’événement avec ses homologues de Bretagne et de Normandie. « Il est essentiel que les techniciens s’imprègnent de ces problématiques d’agriculture biologique. » Le développement de la bio passe, notamment, par un retour à l’agronomie : « On réinvestit l’agronomie dans nos chambres d’agriculture, a aussi souligné Claude Cochonneau. On revient sur des techniques du passé que l’on avait oubliées, afin d’aider les agriculteurs à s’engager dans une voie plus durable, de gré ou de force ». Les objectifs fixés par Écophyto 2018 obligent en effet à reconsidérer les pratiques, et regarder le sol autrement. En la matière, les techniques de la bio sont intéressantes à diffuser. À Tech et Bio, la coupe de sol commentée par Yvan Gautronneau, chercheur de l’Isara à Lyon, a été un atelier très suivi par les visiteurs. Ceux-ci étaient d’ailleurs, en majorité non bio, le plus souvent conventionnels, souvent très proches du bio, ou en conversion, comme cet éleveur laitier de Loire-Atlantique : « Je suis à la recherche de données sur les prairies et les mélanges d’espèces,  sur  la gestion des mauvaises herbes en céréales, sur les moyens de pallier le déficit fourrager ».        

 


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