Terrena veut réduire de moitié les phytos et protéines importées d'ici 2030
Lors de son assemblée générale le 15 juin, la coopérative Terrena a dévoilé sa stratégie 2030 visant à créer un nouveau modèle d'«agriculture à impacts positifs». Elaboré après une consultation lancée en 2020 auprès de ses 20 000 adhérents, ce plan se décline en six objectifs, parmi lesquels une réduction de 50% de l'usage des phytos et des «protéines importées» pour l'alimentation animale.
Terrena ambitionne aussi de convertir 35 000 ha en bio. Autre axe important: le changement climatique, avec le but de «tendre vers la neutralité carbone à l'horizon 2035», ainsi que l'élaboration d'un «plan d'adaptation climat pour chaque territoire et filière».
Côté bien-être animal, la coopérative compte obtenir le niveau 2 de la certification BBFAW (Business benchmark on farm animal welfare). Pour atteindre ces objectifs, Terrena veut s'appuyer sur «la force des liens entre cultures et élevages», qui «contribue aux résultats des exploitations du Grand Ouest» selon son président Olivier Chaillou.
En 2020, le groupe Terrena (y compris les activités agroalimentaires) a retrouvé un résultat net positif à 2,1 M€, malgré un léger recul du chiffre d'affaires à 4,76 Mrd€ (-10 M€ par rapport à 2019). Les activités coopératives (amont) dégagent elles aussi un résultat positif, de 4,3 M€.