Aller au contenu principal

Viande bovine
Travail collectif à coûts maîtrisés

Au GAEC Les Granites, les quatre associés sont engagés dans un groupement d’employeurs et une Cuma pour produire dans de bonnes conditions à un coût mesuré.

Les quatre associés du GAEC Les Granites misent sur le travail collectif afin de produire de la viande dans de bonnes conditions.
Les quatre associés du GAEC Les Granites misent sur le travail collectif afin de produire de la viande dans de bonnes conditions.
© DR

Dans le cadre des Rendez-vous de la viande organisés par la chambre d’agriculture, le GAEC Les Granites à Luché- Thouarsais accueillera les visiteurs le 18 janvier lors d’une journée sur le thème des coûts des bâtiments et du matériel. L’occasion de faire découvrir le tout nouveau bâtiment  en chapelle à ossature métallique et bardage bois mis en service fin 2009 pour abriter les 110 vaches charolaises du troupeau. « Ce n’était pas du tout le projet initial », confie Joël Dallet. Avec Sébastien et Denis, ses fils récemment installés en 2008, et son épouse Monique associée également, ils avaient pensé construire un bâtiment en prolongement de la stabulation initiale. « Mais il ne vaut mieux pas coller un nouveau bâtiment à un ancien », affirme Dominique Varin, conseillère à la chambre d’agriculture qui a suivi le projet. « Cela aurait été trop coûteux notamment pour le rattrapage du dénivelé avec un bâtiment qui aurait dû faire 120 m de long. » Les associés ont alors suivi le conseil d’adapter le projet au milieu et non l’inverse et ont réalisé plus loin un bâtiment compact en chapelle, double vaches, avec les cases à veaux au milieu. 

« Et surtout avec un couloir qui fait tout le tour pour surveiller et j’adore ça ! » note Denis Dallet. L’investissement de 1702 euros par vache (89 places vache et veau), hors subventions du PMBE, a été réalisé juste après l’installation des deux frères Denis et Sébastien pour abriter l’accroissement du troupeau prévu dans le projet avec création d’un atelier de canards prêts à gaver. Les exploitants ont participé aux travaux notamment pour la réalisation des bétons, l’installation des tubulaires, de l’eau. 

 

Une autonomie fourragère à assurer

Depuis 2008, avec ses quatre associés,  le GAEC Les Granites a conservé sa participation au groupement d’employeurs Les Trois Clochers et emploie un salarié une journée par semaine. Emploi partagé avec quatre autres exploitations depuis quatorze ans. Pour exploiter les 202 ha dont 60 ha en céréales, 25 ha de maïs et 117 ha de prairies, le GAEC a toujours fait appel à la Cuma. Seuls deux tracteurs, une vieille dessileuse, une pailleuse et une dérouleuse appartiennent à l’exploitation qui compte aussi plusieurs élevages de volailles. « Les travaux par tiers sont importants et le coût de mécanisation peut paraître plus élevé, mais en élevage il faut plus de matériel et le choix de la Cuma depuis toujours nous permet d’avoir du matériel récent, en bon état et performant », insiste Joël. Du coté du troupeau allaitant, après le passage en trois  ans de 50 à 110 vaches (135 droits) par croît interne avec 50 % d’insémination et 70 % de vêlage d’automne, il s’agit maintenant pour les éleveurs de surveiller les résultats de plus près et notamment l’intervalle vêlage-vêlage qui est de 413 jours.« En croissance du troupeau, les réformes des vaches vides sont moins faciles et c’est vrai qu’elles ont consommé sans produire », avoue Denis. L’alimentation du troupeau est basée sur la production de fourrages et de céréales de l’exploitation. 

« Céréales immatures ensilées et blé pour les vaches ayant vêlé, lupin et céréales avec foin et enrubannage pour les laitonnes pour la croissance, foin et ensilage d’herbe pour les autres vaches », énumère Jöel qui surveille de près les croissances. Les 90 taurillons à l’engraissement reçoivent de l’ensilage de maïs, du mash et du blé pour une croissance moyenne de 1596 g par jour au dernier contrôle. Après l’investissement en vaches allaitantes, les associés souhaitent moderniser les chaînes alimentaires des volailles pour encore améliorer les conditions de travail au sein de leur jeune entreprise.   

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité