Libre échange
UE/Nouvelle-Zélande : un accord qui inquiète les filières européennes
Suite à une intensification des pourparlers commerciaux, l’UE et la Nouvelle-Zélande ont conclu, le 30 juin, un accord de libre-échange offrant des contingents tarifaires supplémentaires aux viandes ovine et bovine et aux produits laitiers néo-zélandais.
Suite à une intensification des pourparlers commerciaux, l’UE et la Nouvelle-Zélande ont conclu, le 30 juin, un accord de libre-échange offrant des contingents tarifaires supplémentaires aux viandes ovine et bovine et aux produits laitiers néo-zélandais.
Après cinq années de négociations, l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande ont conclu, suite à la rencontre entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, le 30 juin, un accord de libre-échange dans lequel les produits ovins, laitiers mais aussi bovins néo-zélandais bénéficieraient de contingents tarifaires supplémentaires à taux zéro après une période d’introduction progressive de sept ans.
Tous les produits laitiers sont concernés : 15 000 t supplémentaires pour le beurre (qui s’ajouteraient aux 75 000 t de contingents en vigueur aujourd’hui), 20 000 t supplémentaires pour le fromage (contingent actuel de 11 000 t), 13 500 t pour les poudres de lait demi-écrémé et poudres de lait entier, 3 500 t pour les protéines de lactosérum concentré et une libéralisation complète pour les fromages « bleus » et les fromages fondus.