UGVC : «Je veux fédérer au maximum»
Christophe Véral, chef de file de famille viticole, a été élu président pour les trois prochaines années.
Est-ce que se présenter à la présidence de l’UGVC pour succéder à Stéphane Roy a été une évidence ?
Christophe Véral : Une évidence, oui et non. Nous avons voulu qu’il y ait qu’une seule personne qui parle au nom du syndicat et de la viticulture. Il fallait trouver quelqu’un qui allie chef de famille, ce qui était mon cas, et président du syndicat. Cela ne se bousculait pas trop à la porte. Comme nous allons avoir des discussions importantes sur notre avenir concernant le Business plan, les aléas climatiques, le développement de l’appellation, il fallait quelqu’un qui ait les portes ouvertes avec le négoce et qui connaisse bien les rouages entre le Bnic et la viticulture, entre la viticulture, les négociants et le SMC. Je pense avoir fait mes preuves sur le plan de l’ouverture et de l’écoute et avoir cette légitimité par rapport aux négociants qui sont nos partenaires.
Vous allez rester chef de famille de la viticulture à l’interprofession ?
Je reste jusqu’au mois de novembre où je me représenterais lors des élections. Pour assurer les deux fonctions, on a mis en place une organisation au sein de l’UGVC où mon secrétaire général, Anthony Brun, va gérer le fonctionnement du syndicat. Cela va beaucoup m’aider et je pourrais me concentrer sur la relation avec les négociants, le Bnic, le national et tout ce qui peut tourner autour du syndicat. On a mis une grosse organisation en place avec les personnes qui siègent au Bnic ou dans les commissions afin que les informations soient véhiculées très vite et que l’on puisse travailler sans perdre de temps.
Lire la suite de l'interview dans notre édition papier du 9 juin