Un bonus marqué sur les aptitudes fonctionnelles des animaux
Le croisement en élevages laitiers se développe
de plus en plus. Cinq voies ont été définies par l’Institut
de l’élevage pour accroître au maximum ses avantages.
Longtemps peu répandu, le croisement laitier connaît aujourd'hui un intérêt croissant. En 2015, on note une augmentation par rapport à 2010 de 31 % de vaches laitières inséminées en croisement. Pour les éleveurs qui pratiquent le croisement de races de façon durable, les objectifs poursuivis et les pratiques ne sont pas uniformes.
« Le croisement laitier volontaire, dès la première insémination (IA), est moins commun que le croisement laitier envisagé comme solution pour pallier les échecs de reproduction en race pure. Il est devenu un peu moins rare et il s'est également diversifié », note l'Institut de l'élevage, qui se base sur une étude dont les données ont été enregistrées sur dix ans et portant sur 20 000 troupeaux de plus de trente vaches. Sur l'ensemble des inséminations, seul 1,5 % est réalisé en croisement avec une autre race laitière.
Bénéficier de l'effet d'hétérosis
« L'effet d'hétérosis se manifeste à 100 % en première génération de croisement (F1). Au bout de quelques générations, il s'équilibre autour de 66 % dans un croisement alterné (2 voies) alors qu'en croisement rotatif (3 voies ou plus), il s'exprime encore à 85 %. Le croisement 3 voies ou plus valorise mieux cet apport spécifique du métissage. »
Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 19 août 2016