Un nouveau syndicat pour des actions renforcées
Le SMASS et le SMBSA ont fusionné depuis début janvier au sein d’une même structure, qui devrait permettre une meilleure mise en œuvre de la gestion de l’eau pour la Seudre.
Depuis le 1er janvier dernier, le Syndicat mixte de la Seudre et de ses affluents (SMBSA) et le Syndicat mixte d’accompagnement du SAGE Seudre (SMASS) ne font plus qu’un. Les attributions des deux syndicats ont été regroupées au sein du Syndicat mixte du bassin de la Seudre (SMBS). À l’occasion de cette fusion, le SMBS voit son champ d’action étendu, puisqu’il dispose désormais de la maîtrise d’ouvrage dans la partie estuarienne de la Seudre, en aval de Saujon. La nouvelle structure associe aujourd’hui pas moins de soixante-sept communes, ainsi que quatre intercommunalités « majoritaires » (CA Royan-Atlantique, CC du Bassin de Marennes, CC de Gémozac et de la Saintonge viticole et CC de la Haute-Saintonge), qui concentrent l’essentiel du bassin de la Seudre. « La fusion s’est faite en conservant les adhérents actuels », explique Yann Davitoglu, technicien Rivières et zones humides venu de l’ex-SMBSA. « Il est envisagé d’intégrer deux intercommunalités plus marginales (Saintes, Cœur de Saintonge) dans un deuxième temps. »
La fusion des structures devrait permettre une mise en œuvre améliorée du SAGE (schéma d’aménagement et de gestion de l’eau) Seudre, approuvé et déjà opérationnel. Près de quatre-vingt dispositions ont été définies, « avec toujours comme point de mire la bonne qualité des eaux », souligne Yann Davitoglu. Le syndicat en a déjà déployé quelques-unes. « Nous avons lancé un plan de gestion des boisements des bords de cours d’eau », explique Claire Blondel, chargée de mission au SMBS. « Le projet émerge d’une demande de la commune de Bois, pour qu’on participe à des travaux d’entretien. » Les premières réunions avec les riverains des affluents de la Seudre ont eu lieu dès 2018. « Quand on est propriétaire en bord de cours d’eau, on a l’entretien à sa charge », explique Claire Blondel. « Mais bien souvent, soit c’est fait de manière inadaptée, soit ce n’est pas fait. » « Nous, nous proposons de le faire, dans le cadre de l’intérêt général », ajoute Yann Davitoglu. La délégation d’entretien se fait pour cinq ans, quinze en cas de plantation.