Aller au contenu principal

Un nouveau vétérinaire-conseil chez Seenovia en Charente-Maritime

Le Dr Olivier Recoursé a pris ses fonctions en septembre dernier au sein de l’antenne de Seenovia à Surgères. Nutrition, qualité du lait, médecines complémentaires ou encore reproduction font partie de ses domaines de compétences.

Le Dr Olivier Recoursé a été éleveur pendant dix ans. Il a aussi travaillé sur plusieurs programmes de recherche de Seenovia, lors de la mise au point de la gamme Détect.
Le Dr Olivier Recoursé a été éleveur pendant dix ans. Il a aussi travaillé sur plusieurs programmes de recherche de Seenovia, lors de la mise au point de la gamme Détect.
© AC

L’année 2020 n’a pas été de tout repos pour l’antenne Seenovia de Surgères ! Il y a bientôt un an, l’ex-Atlantique Conseil Élevage a quitté ses locaux de la rue Eugène-Biraud pour intégrer l’hôtel d’entreprises surgérien, où elle dispose d’un bureau et d’un local de liaison pour l’envoi de prélèvements en vue d’analyse. Puis, cet été, l’effectif a évolué avec l’arrivée du Dr Olivier Recoursé, âgé de 54 ans, qui officiait jusqu’ici en Mayenne.
Il apporte avec lui son expérience, issue d’un parcours atypique. Sorti de l’école vétérinaire de Nantes en 1989, il a travaillé quelques années comme salarié d’un cabinet, mais a vite compris que les chiens et chats n’étaient pas ce qui le passionnait, au contraire des vaches. Il a alors fait le choix de l’installation agricole. « J’ai été en ferme, dans mon village d’origine, en Bretagne », explique-t-il. « J’étais en Gaec, je m’occupais du lait. J’y suis resté dix ans. » Sans foncier à titre personnel, il a quitté l’exploitation lors de la crise du porc, au milieu des années 2000, et a alors officié pendant deux ans comme responsable de formation lait dans une ferme-école de Haute-Normandie, avant de finalement rejoindre en 2008 le contrôle laitier de Mayenne.
Dans ce département comme à présent en Charente-Maritime, il a pu mettre en œuvre ses compétences pour la réalisation de programmes préventifs vétérinaires d’élevage. « Un vétérinaire comme moi ne va pas faire les soins », rappelle-t-il. « Le but, c’est de se rendre dans les élevages pour voir quels leviers activer pour que la prévalence de certaines pathologies diminue. » Non-intéressé à la vente de médicaments, il peut uniquement prescrire des traitements de prévention, et pas de curatifs comme peuvent l’être les antibiotiques ou les antiinflammatoires.

Des travaux sur les indicateurs présents dans le lait

Si ces visites représentent l’essentiel de l’activité du Dr Recoursé, il s’est également impliqué dans la recherche et le développement des solutions Détect proposées par Seenovia. La gamme comporte des détecteurs permettant de déterminer si une vache est gestante, touchée par des bactéries, par la paratuberculose… Oliver Recoursé a notamment travaillé sur CetoDétect, pour détecter la présence de trop de corps cétoniques chez la vache laitière, et NéosporoseDétect, qui permet de repérer ce parasite responsable d’avortements chez les vaches et génisses. « L’intérêt, c’est que c’est dans le lait, il n’y a pas besoin de manipuler l’animal », assure-t-il. Avant l’arrivée de cet outil, « la seule référence qu’on avait, c’était le sang. Le but du programme de recherche a été de comparer le lait et le sang. » Une analogie qui n’est pas automatique, et n’a pas fonctionné avec la fièvre Q, par exemple.
Depuis son arrivée dans ce département où son arrivée a été « une opportunité », Olivier Recoursé a également repris le suivi d’une quinzaine d’éleveurs laitiers, situés en Charente-Maritime et Sud-Vendée, en tant que conseiller d’élevage. Une autre fonction du Dr Recoursé consistera à assurer la formation d’agriculteurs et de conseillers d’élevage. « Mes dossiers de prédilection sont la qualité du lait – sa salubrité – et la reproduction », confie-t-il. Il est d’ailleurs, dans ce dernier domaine, le référent de Seenovia auprès de la fédération du contrôle laitier, en lien avec l’Institut de l’Élevage. Il travaille aussi sur la phytothérapie et l’aromathérapie, des disciplines pour lesquelles il a noté un vif engouement ces dernières année. « Depuis dix ans, au-delà des pouvoirs publics et des contraintes juridiques, il y a clairement une attente des éleveurs. » Et, depuis l’an dernier, il s’est également remis à travailler sur la nutrition, histoire de compléter un peu plus son panel de compétences, au service des 6900 éleveurs adhérents de Seenovia, dont 200 en Charente-Maritime.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

6,4 millions de doses ont été prévues par les services de l'État pour contrer la propagation du sérotype 3 de la FCO. Le flou perdure pour les éleveurs du Poitou, qui n'arrivent pas à connaître la disponibilité et le prix du produit.
Souches, vaccination, carte des cas : ce qu'il faut savoir sur la FCO 

Début août, l'Hexagone a connu ses premiers cas du sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO). La campagne de vaccination…

Quentin Chausteur estime que les informations sur la progression du serotype-3 ont manqué, y compris auprès des professionnels et de l'administration.
"Ce qui est grave, c'est le manque d'infos !"

Chez les éleveurs de la Vienne, la progression de la FCO est suivie avec inquiétude, d'autant que les informations qu'ils…

L'an passé, quelque 2 000 visiteurs avaient participé à la Fête de la terre à Douzat.
Douzat fête aussi la terre, mais à l'ancienne !
Les Vieilles mécaniques douzatoises organisent la 3e édition de leur Fête de la terre, samedi 7 et dimanche 8 septembre.
Le président du GDS de la Vienne et de Nouvelle-Aquitaine estime qu'aucune leçon n'a été tirée des crises sanitaires précédentes.
FCO : la Vienne prise entre deux feux
Avec près de 180 000 ovins, 120 000 bovins, et 100 000 caprins, le département de la Vienne est particulièrement concerné par la…
Audrey Delmas est la déléguée régionale de Semental.
Un maïs ensilage hors normes
Depuis 6 ans, Semental commercialise auprès des coopératives et négoces son maïs Leafy. Une gamme spécifique pour l'ensilage qui…
Aurélie Fleury, Mathieu Grollier et Benjamin Aucher ont réuni un Caf élargi, auquel une quarantaine de personnes ont participé.
La ferme Vienne en nette souffrance
Des récoltes en baisse de 40 %, une augmentation de 50 % des remplacements pour arrêt maladie, des encours en nette hausse... Les…
Publicité