Un plan loup qui fait débat
Mis en place en 2018, l’actuel plan loup s’achèvera au 31 décembre 2023. Plus de quatre ans après son instauration, l’heure est venue d’en dresser le bilan et d’envisager, avec ceux qui le font vivre, le prochain plan loup qui démarrera en 2024.
Mis en place en 2018, l’actuel plan loup s’achèvera au 31 décembre 2023. Plus de quatre ans après son instauration, l’heure est venue d’en dresser le bilan et d’envisager, avec ceux qui le font vivre, le prochain plan loup qui démarrera en 2024.
Le plan loup régit depuis 2004 la gestion du loup en France et les mesures d’accompagnement des éleveurs confrontés à la prédation. La quatrième version du plan loup, portant sur la période 2018-2023, s’articule autour de deux principaux objectifs : maintenir les populations de loups au-delà du seuil de viabilité de l’espèce et faire baisser la prédation. Préfet référent loup au niveau national, Jean- Paul Célet, en charge de la coordination de ce plan loup sur quarante-deux départements, livre un premier bilan. « Avec ce plan loup, l’espèce a atteint son seuil de viabilité fixé par une note du muséum d’histoire naturelle à 500 individus minimum. En 2022, nous en sommes à 624 individus recensés par l’Office français de la biodiversité (OFB). Pour ce qui est du deuxième objectif, 2021 a vu une baisse des attaques de 2,5 %. Le nombre de victimes est lui en baisse de plus de 7 %, pour la deuxième année consécutive après une baisse de 2 % en 2020.