MSA
Une aide aux éleveurs de chèvres spécialisés
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Lors de la table ronde à la préfecture de région, le 4 octobre, seule la MSA avançait des propositions pour aider les éleveurs de chèvres. Vendredi, le ministre de l’agriculture n’a fait que confirmer l’information. Elle se concrétise par une aide, sur fonds de la MSA Sèvres-Vienne, qui vient en déduction du dernier appel des cotisations sociales.
Les troupeaux spécialisés, les plus concernés par la hausse des charges, bénéficient d’une aide de 700 € ou de 1 350 € selon leur taux de spécialisation, majorée de 400 € pour un JA, 200 € pour un employeur de main-d’œuvre, 200 € pour un bénéficiaire du RSA, 200 € pour le conjoint collaborateur ou aide familial. Le montant moyen s’élève à 1 073 € pour les 482 exploitations concernées dans le département. Mais précise Jean-Marie Gautier, administrateur de la caisse Sèvres-Vienne, « les éleveurs qui n’auraient pas reçu de courrier en ce sens alors qu’ils vivent de cette production, ou estiment qu’ils rentrent dans le dispositif compte tenu de leur taux de spécialisation sont invités à s’adresser à la Fnsea 79 afin d’étudier la possibilité d’un recours ».
« Même si elle n’est pas ridicule, cette aide ne va pas à elle seule solutionner les difficultés de trésorerie des éleveurs quand il manque 50 € aux 1 000 litres sur le prix du lait », commente-t-il. « Le choix de la spécialisation ne permet pas d’en faire bénéficier tous les éleveurs, mais il a au moins le mérite de ne pas diluer l’aide ».
Les troupeaux spécialisés, les plus concernés par la hausse des charges, bénéficient d’une aide de 700 € ou de 1 350 € selon leur taux de spécialisation, majorée de 400 € pour un JA, 200 € pour un employeur de main-d’œuvre, 200 € pour un bénéficiaire du RSA, 200 € pour le conjoint collaborateur ou aide familial. Le montant moyen s’élève à 1 073 € pour les 482 exploitations concernées dans le département. Mais précise Jean-Marie Gautier, administrateur de la caisse Sèvres-Vienne, « les éleveurs qui n’auraient pas reçu de courrier en ce sens alors qu’ils vivent de cette production, ou estiment qu’ils rentrent dans le dispositif compte tenu de leur taux de spécialisation sont invités à s’adresser à la Fnsea 79 afin d’étudier la possibilité d’un recours ».
« Même si elle n’est pas ridicule, cette aide ne va pas à elle seule solutionner les difficultés de trésorerie des éleveurs quand il manque 50 € aux 1 000 litres sur le prix du lait », commente-t-il. « Le choix de la spécialisation ne permet pas d’en faire bénéficier tous les éleveurs, mais il a au moins le mérite de ne pas diluer l’aide ».