Lait de chèvre
Une manifestation pour sauvegarder la filière caprine
Lait de chèvre
Les Fdsea et la FNEC appellent à une mobilisation ce mardi 13 décembre 2011, à 11 h, à Surgères, au siège de l’Association centrale des laiteries pour sauvegarder une filière valorisante et porteuse d’image.
La crise du lait de chèvre caractérisée par des surstocks importants et une guerre commerciale que se livrent les principales entreprises dure depuis deux ans.Les producteurs de lait de chèvre sont très inquiets des menaces qui pèsent aujourd’hui sur le prix du lait. Avec la pression des surstocks qui existe dans toutes les entreprises, une baisse du prix du lait de chèvre dans une entreprise aura un effet domino immédiat dans toutes les autres. Il est impératif d’éviter toute baisse du prix du lait payé au producteur. C’est toute la filière caprine qui en serait appauvrie.Aussi, les Fdsea et la FNEC appellent à une mobilisation ce mardi 13 décembre 2011, à 11 h, à Surgères, au siège de l’Association centrale des laiteries.
Revendications
Les éleveurs de chèvres ne sont plus en mesure de supporter les conséquences de la baisse de valorisation des produits :- les éleveurs de caprins ont été mis en difficulté par les précédentes baisses du prix du lait (autour de 50 € depuis le début de la crise) qui n’ont pas eu d’effet sur le marché ;- la nouvelle grille de paiement du lait à la qualité prévoit des pénalités renforcées allant jusqu’à 90 € / 1000 l pour certains éleveurs ;- en 2011, la sécheresse a touché de plein fouet les éleveurs et les coûts de production sont repartis à la hausse : + 100 € à 140 € / 1000 l, laissant présager des revenus 2011 en forte baisse par rapport à 2010 (de 30% à 60% de baisse de revenu selon le système d’élevage).Les éleveurs de chèvres refusent d’être la variable d’ajustement de la filière :- d’être les grands perdants de la guerre commerciale entre les entreprises, dont le seul gagnant est la grande distribution ; - le bradage des stocks et la spirale à la baisse des prix de vente des fromages.Aussi les éleveurs de chèvres veulent :- préserver le potentiel économique de la filière caprine ;- une meilleure adaptation de l’offre à la demande pour une meilleure maîtrise des volumes, garantie de maintien de la valorisation de nos produits ;- une filière équitable et durable, à tous les niveaux, où chaque acteur de la filière puisse vivre décemment de son activité ;- des éleveurs de chèvres nombreux dans tous les territoires ;- redonner du sens à la filière et des perspectives claires aux éleveurs.Cela passe en premier lieu par le maintien du prix du lait dans un contexte déjà très défavorable de hausse des coûts de production et en second lieu, par la préservation de la valorisation des produits en évitant tout bradage et toute guerre commerciale.
Revendications
Les éleveurs de chèvres ne sont plus en mesure de supporter les conséquences de la baisse de valorisation des produits :- les éleveurs de caprins ont été mis en difficulté par les précédentes baisses du prix du lait (autour de 50 € depuis le début de la crise) qui n’ont pas eu d’effet sur le marché ;- la nouvelle grille de paiement du lait à la qualité prévoit des pénalités renforcées allant jusqu’à 90 € / 1000 l pour certains éleveurs ;- en 2011, la sécheresse a touché de plein fouet les éleveurs et les coûts de production sont repartis à la hausse : + 100 € à 140 € / 1000 l, laissant présager des revenus 2011 en forte baisse par rapport à 2010 (de 30% à 60% de baisse de revenu selon le système d’élevage).Les éleveurs de chèvres refusent d’être la variable d’ajustement de la filière :- d’être les grands perdants de la guerre commerciale entre les entreprises, dont le seul gagnant est la grande distribution ; - le bradage des stocks et la spirale à la baisse des prix de vente des fromages.Aussi les éleveurs de chèvres veulent :- préserver le potentiel économique de la filière caprine ;- une meilleure adaptation de l’offre à la demande pour une meilleure maîtrise des volumes, garantie de maintien de la valorisation de nos produits ;- une filière équitable et durable, à tous les niveaux, où chaque acteur de la filière puisse vivre décemment de son activité ;- des éleveurs de chèvres nombreux dans tous les territoires ;- redonner du sens à la filière et des perspectives claires aux éleveurs.Cela passe en premier lieu par le maintien du prix du lait dans un contexte déjà très défavorable de hausse des coûts de production et en second lieu, par la préservation de la valorisation des produits en évitant tout bradage et toute guerre commerciale.