Une parcelle témoin pour la confusion sexuelle
Peu répandue dans le vignoble charentais, la méthode de confusion sexuelle va être testée au Domaine Le Maine-Giraud, à Champagne-Vigny.
Depuis 1996, la méthode de confusion sexuelle contre les vers de la grappe, Eudémis et Cochylis, se développe dans les vignobles français. D’abord mise en place dans le Médoc, elle n’a pas connu autant de succès en Charente. Et cela pour plusieurs raisons : la pression de ces insectes est moins forte que dans d’autres vignobles, l’ugni blanc est un cépage plutôt résistant et, avec le plan de lutte obligatoire contre la cicadelle de la flavescence dorée, un seul traitement était nécessaire contre deux insectes.
« Aussi, la flavescence dorée a été conjointe avec la crise du cognac donc cela n’a pas encouragé les viticulteurs à investir dans une autre méthode ; une méthode coûteuse puisqu’il faut compter 200 € par hectare, fourniture et suivi inclus. Aujourd’hui, la situation est plus favorable et les questions environnementales prennent de plus en plus d’ampleur. Chacun cherche à baisser son IFT », note Laurence Frouin, responsable de la direction marketing et communication du négoce d’agrofournitures Isidore.
Promouvoir la méthode
Alors BASF et le groupe Isidore repartent en campagne pour promouvoir cette méthode préventive de biocontrôle utilisable en conventionnel et en biologique. Le 29 mars, un chantier de pose de capsules Rak a été organisé au Domaine Le Maine-Giraud, à Champagne-Vigny. « Ici, nous ne sommes pas dans une zone très sensible mais nous avons quand même quelques soucis avec les vers de la grappe », explique Pascal Durand, le chef d’exploitation du Domaine.
Lire l'article en page 15 de l'édition du 13 avril de La Vie Charentaise.