une réplique inattendue à la crise
Caprins : Le contexte économique est meilleur. Pour autant, le nombre d’ateliers continue de baisser et les candidats à la reprise ne se bousculent pas.
Fin 2014, la courbe du prix aux 1000 litres de lait et celle de l’Ipampa se croisaient à nouveau. La baisse de l 'indice des prix d'achat des moyens de production agricoles annonçait la fin de la violente secousse qui pendant quatre ans a ébranlé l’économie des élevages. En 2016, alors que le prix du litre de lait (1) poursuit son ascension (environ 114 sur une base 100 en 2010), la courbe de l’Ipampa se stabilise (108 sur une base 100 en 2010). L’écart entre les deux tracés se creuse. Les producteurs retrouvent des marges de manœuvre. Dans les exploitations les plus impliquées, la production repart à la hausse stimulée par la volonté affichée des laiteries à relancer la collecte tout en gardant l’équilibre. En augmentation de 0,4% en 2015, les volumes (collecte Française) sont en mai 2016 supérieurs de 4,7% au cumul des cinq premiers mois de l’année précédente (source Agreste). La reprise est incontestable.
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