Valoriser au mieux la protéine produite sur l’exploitation
Le Gaec Les Picoulées, à Saint-Pierre-des-Echaubrognes, travaille depuis vingt ans sur son autonomie protéique. Le 20 septembre, la chambre 17-79 mettait un coup de projecteur sur leur conduite, aux performances intéressantes.
Le Gaec Les Picoulées, à Saint-Pierre-des-Echaubrognes, travaille depuis vingt ans sur son autonomie protéique. Le 20 septembre, la chambre 17-79 mettait un coup de projecteur sur leur conduite, aux performances intéressantes.
Sur l’exploitation de Jean-Pierre et Christian Audebeau, près de Mauléon, tout est pensé pour atteindre au maximum l’autonomie protéique pour leurs 80 Rouges des prés.
L’assolement blé – triticale ou féverole – blé, puis une prairie multi-espèces ou une luzerne, est riche en PDI et/ou en UF. Sur 145 ha de SAU, 110 sont consacrés aux prairies. Récoltées tôt, avant floraison, les productions d’herbe et de luzerne sont enrubannées alors que les taux tournent autour de 1 UFL/kg MS et 16 de MAT. Grâce à cette exploitation précoce des prairies, la seconde coupe offre une herbe riche et appétente pour le pâturage, d’avril à fin octobre. En plus, les fauches précoces évitent l’achat de correcteur azoté pour équilibrer les rations.