Service de remplacement
Vers la fin de la défiscalisation
Service de remplacement
Le crédit d’impôt dont bénéficient les agriculteurs au titre d’un remplacement pour les vacances, un congé maternité ou une formation professionnelle devrait disparaître fin 2012. En effet, il ne figure pas dans le projet de Loi de finances pour 2013. Ce crédit d’impôt permet à son bénéficiaire d’obtenir une prise en charge de 50 % du coût occasionné par son remplacement sur 14 jours maximum.
Pour Thomas Baudry, président du Service de remplacement des Deux-Sèvres, cette mesure constitue pourtant « une avancée sociale indéniable pour notre profession » et « elle a fait la preuve de son efficacité et de sa nécessité ». L’abandon de ce dispositif irait « à l’encontre d’une justice sociale envers les publics les plus fragiles », car selon lui, les principaux concernés par cette suppression sont les éleveurs.
Mais cette mesure est aussi, selon Thomas Baudry « un enjeu important quant à la qualité de vie, l’épanouissement personnel, le bien être social, l’ouverture sur l’extérieur, l’insertion et l’implication des agriculteurs au sein des territoires ». Le dispositif est enfin essentiel « pour favoriser l’installation des jeunes agriculteurs. Le remplacement permet de démystifier le métier d’agriculteur et de sortir du modèle des parents qui ne prenaient pas de congés ».
En 2011, 6 000 journées de remplacement tous motifs confondus ont été assurés en Deux-Sèvres, par 24 équivalents salariés.
Pour Thomas Baudry, président du Service de remplacement des Deux-Sèvres, cette mesure constitue pourtant « une avancée sociale indéniable pour notre profession » et « elle a fait la preuve de son efficacité et de sa nécessité ». L’abandon de ce dispositif irait « à l’encontre d’une justice sociale envers les publics les plus fragiles », car selon lui, les principaux concernés par cette suppression sont les éleveurs.
Mais cette mesure est aussi, selon Thomas Baudry « un enjeu important quant à la qualité de vie, l’épanouissement personnel, le bien être social, l’ouverture sur l’extérieur, l’insertion et l’implication des agriculteurs au sein des territoires ». Le dispositif est enfin essentiel « pour favoriser l’installation des jeunes agriculteurs. Le remplacement permet de démystifier le métier d’agriculteur et de sortir du modèle des parents qui ne prenaient pas de congés ».
En 2011, 6 000 journées de remplacement tous motifs confondus ont été assurés en Deux-Sèvres, par 24 équivalents salariés.