Lait de chèvre
Vers une sortie de crise entre éleveurs et entreprises laitières
La nomination d’un médiateur dans le conflit entre les éleveurs de chèvres et Terra Lacta semble avoir permis d’avancer. Le fait que personne n’aurait intérêt à voir le prix du lait baisser durablement semble faire consensus.

Il y a eu la manifestation à Surgères, le 13 décembre. Puis une autre à Mareuil-sur-Lay, le 29 février. Dans l’un et l’autre cas, c’était pour dénoncer la baisse du prix du lait de chèvre qu’annonçait Terra Lacta, ex Glac. Ces deux temps forts de la contestation des éleveurs n’avaient débouché jusqu’à mercredi 7 mars qu’à la nomination d’un médiateur, Georges-Pierre Malpel, haut fonctionnaire du ministère de l’Agriculture.Thierry Jayat, président de la section caprine départementale, est de tous ces combats. Il regrette « l’absence de volonté de Terra Lacta de discuter du prix du lait sur mars et avril », la semaine dernière sur le site vendéen. Lundi, lors de la réunion de la section caprine régionale, il n’a pas été surpris de la réaction des éleveurs qui estiment « qu’il n’y a pas d’autre solution que de gérer les volumes », résume-t-il. Selon lui, « il faut agir vite, par une gestion audacieuse des stocks. Plus on tardera, plus on mettra la filière à mal ».
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