Viande bovine : une conjoncture à la hausse mais une adaptation de la conduite à trouver
La crise a mis en lumière les productions locales, et notamment la viande bovine, à travers la valorisation en steak haché. En sept semaines, le kilo a pris 30 centimes. Un mieux qui doit se pérenniser dans le temps.
La crise a mis en lumière les productions locales, et notamment la viande bovine, à travers la valorisation en steak haché. En sept semaines, le kilo a pris 30 centimes. Un mieux qui doit se pérenniser dans le temps.
Grâce aux efforts d’adaptation des opérateurs, les flux d’exportations d’animaux vifs et gras, notamment vers l’Italie, ont perduré malgré les contraintes liées au confinement. Les abattoirs ont été soumis à une forte pression sanitaire, avec des arrêts brefs de production dus à des cas de Covid-19 au sein des équipes de travail mais sans conséquence majeure pour la filière.
À travers leurs actes d’achat, les consommateurs ont exprimé l’attente d’une viande produite plus localement. Durant le confinement, les ventes directes ont explosé, avant de se tasser par la suite. Pour certains éleveurs, inscrits dans une stratégie de valorisation des produits, c’est une opportunité à saisir.
La restauration hors-domicile est le débouché de 50 % des importations. Est-ce ce que l’acte d’achat « manger local » va s’y appliquer, ce qui accroîtrait les débouchés pour les vaches ?