Zones humides : Le bilan mitigé des marais
Une journée, le 2 février, médiatisée à Brouage. Mais le dossier avance-t-il ?
Jeudi dernier, on «célébrait» la journée mondiale des zones humides. C’est une invention française qui veut réunir tous les acteurs autour du sujet des zones humides pour dire et souvent clamer leur importance dans l’écologie. Et cette journée est devenue mondiale. Cette année le lancement de la journée avait lieu à Brouage en présence de la secrétaire d’Etat, Barbara Pompili, chargée de la biodiversité. Outre les discours de bienveillance habituels en pareil cas, on a aussi planché durant la journée sur les préventions et le rôle des zones humides face aux catastrophes. Et si le lendemain, on passait malheureusement aux travaux pratiques avec les trois tempêtes successives du week-end dernier, la fonction «tampon» des zones humides était mise en avant. De nouveau, tous les acteurs présents à cette journée de présentations et de visites insistaient sur «une prise de conscience». Relayée auprès de la presse par la secrétaire d’Etat. La convention de Ramsar (nom d’une ville d’Iran) fait des émules. Alors on s’en félicite mais la préservation, le non recul en hectares des zones humides conserve toute son acuité, disent-ils. «Ce sont des éco-systèmes d’extrême importance» assure la secrétaire d’Etat. Et une fois par an, repasser une couche sur leur intérêt et leur préservation ne lui semble pas inutile. «Même si je suis étonnée que nous parlions encore de prise de conscience. Cela vient qu’une large part de la population méconnaît encore les zones humides, des populations urbaines, déconnectées de la nature» assure Barbara Pompili.
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