5 fruits et légumes par jour... mais pas dans les champs locaux !
Si les maraîchers en vente directe ont fait le plein pendant le confinement, leurs parcelles se sont depuis vidées de leurs clients, et la tendance en région n’est pas, depuis plusieurs années, à la progression du maraîchage.
Si les maraîchers en vente directe ont fait le plein pendant le confinement, leurs parcelles se sont depuis vidées de leurs clients, et la tendance en région n’est pas, depuis plusieurs années, à la progression du maraîchage.
Que l’on parle de production légumière, de fruits ou de melons, les chiffres sont un peu différents pour le maraîchage en Poitou-Charentes. Côté melons, l’arrêt de Rouge Gorge et de Soldive a évidemment fait s’effondrer les surfaces, qui sont passées de 5 200 hectares il y a 10 ans à 2 500. « L’année 2022 sera décisive pour les autres opérateurs » estime Jean-Michel Lhote. Chargé des projets pomme de terre, de certains projets melon, de la Surveillance Biologique du Territoire au sein de l’Acpel, il constate que le fruit est désormais un produit d’appel mal valorisé, et régulièrement boudé par les consommateurs. « En 2021, on a en plus eu un climat compliqué. les rendements et la qualité ont finalement été au rendez-vous, en septembre, mais pas les consommateurs ». Le technicien constate que dans les productions légumières, de nombreux départs à la retraite ne sont pas remplacés.