Législatives
56 candidats pour 5 circonscriptions
Le premier tour des élections législatives aura lieu le 12 juin prochain. En plus des grands partis, la présence d’un certain nombre de candidatures dissidentes et de mouvements indépendants rendent les résultats très incertains.
Le premier tour des élections législatives aura lieu le 12 juin prochain. En plus des grands partis, la présence d’un certain nombre de candidatures dissidentes et de mouvements indépendants rendent les résultats très incertains.
Ils étaient 73 en 2017, ils ne sont plus que 56 cette année à se porter candidats à la députation en Charente-Maritime... Ce qui laisse néanmoins entre 10 et 13 candidats par circonscription. Plusieurs formations seront présentes dans les cinq circonscriptions : Ensemble (Renaissance, ex-LREM), le Rassemblement national et Reconquête parmi les acteurs principaux de la dernière présidentielle, mais aussi le Parti animaliste, ou Lutte ouvrière. Les Républicains ont eux choisi de faire l’impasse sur la 1ère circonscription (La Rochelle), tout comme Ruralité citoyenne, parti de l’ancien maire de Talmont-sur-Gironde, Stéphane Loth. Enfin, dans le cadre de la coalition ‘‘Nupes’’, la France Insoumise, le Parti socialiste, le Parti communiste et Europe Écologie les Verts se sont réparti les candidatures : il y aura ainsi un candidat écologiste, le conseiller départemental Jean-Marc Soubeste, dans la 1ère, une candidate socialiste, la conseillère régionale Margarita Sola, dans la 5ème... Et trois candidats LFI sur les autres.
Nombreuses dissidences et rivalités locales
Sur la troisième circonscription, la candidature de l’humoriste Gérald Dahan, par ailleurs directeur artistique du Castel de Châteaubernard, a d’ailleurs été critiquée comme un parachutage par des élus de la gauche locale, au point que le conseiller départemental Fabrice Barusseau a décidé de se lancer également comme candidat pour la circonscription de Saintes. L’accès au deuxième tour risque d’être compliqué pour eux dans cette circonscription où Emmanuel Macron (dont le député local sortant, Jean-Philippe Ardouin, se représente) et Marine Le Pen étaient arrivés en tête, avec un léger avantage pour cette dernière dont espérera sans doute profiter sa candidate, Nathalie Collard. Pour Les Républicains, c’est un agriculteur, Bertrand Giraud, qui sera en lice.
Les dissidences seront aussi bien présentes à gauche sur la circonscription La Rochelle - Île de Ré. Le député sortant, Olivier Falorni, s’était présenté aux municipales contre Jean-François Fountaine ; il se voit rendre la politesse avec la candidature de la conseillère départementale et adjointe au maire, Marie Nédellec. Elle fait pourtant partie, au sein de la mairie, du même groupe que la candidate Ensemble, Martine Madelaine (le candidat Nupes officiel, Jean-Marc Soubeste, en était aussi membre sur la précédente mandature). Celle-ci doit aussi faire face à la candidature dissidente de la présidente du Modem 17 (en retrait du parti), la conseillère départementale Véronique Richez-Lerouge, sur cette circonscription où Emmanuel Macron était arrivé largement en tête du premier tour.
Sur la deuxième circonscription (Rochefort-Aunis), la députée sortante, Frédérique Tuffnell, ne se représente pas. La candidate désignée par le parti présidentiel, Anne-Laure Babault, devra faire face aux conseillers régionaux Richard Guérit (RN) et David Labiche (LR), ainsi qu’à Nordine Raymond pour LFI-Nupes, qui devra subir la dissidence de la candidate communiste Marie Fornili.
12,5 % des inscrits pour atteindre le second tour
Sur la quatrième circonscription (Haute-Saintonge jusqu’à Royan Est), le député sortant Raphaël Gérard est candidat à sa réélection. Il aura face à lui le conseiller régional Pascal Markowsky (RN), qui pourrait bénéficier du score de Marine Le Pen, arrivée en tête sur ce territoire à la dernière présidentielle. La conseillère départementale Françoise de Roffignac (LR) et Danièle Desselles (LFI-Nupes) seront aussi sur la ligne de départ.
Enfin, dans la cinquième circonscription, le député sortant Didier Quentin est lui aussi candidat à un sixième mandat. La bataille sera sans doute serrée sur ce territoire qui a mis Emmanuel Macron et Marine Le Pen presque à égalité au second tour, alors que le parti présidentiel part divisé entre Christophe Plassard (candidat officiel d’Ensemble) et Marie-Noëlle Groch. Deux conseillères régionales Séverine Werbrouck (RN) et Margarita Sola (PS-Nupes) sont aussi candidates.
Pour accéder au second tour, les candidats devront impérativement rassembler au moins 12,5 % des inscrits sur leur nom, ce qui pourrait être très difficile en cas de forte abstention. Impossible donc d’estimer à cette heure si des triangulaires pourraient avoir lieu. En 2017, il n’y en avait eu aucune.
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