Adiv : les études Hmuc toujours dans le collimateur
Déficit de pluviométrie, des études Hmuc en cours sur tous les bassins du département, administration selon les irrigants toujours plus contraignante, problèmes d'eau potable sur le secteur de Cuhon... Pour l'Adiv, 2023 n'aura pas été un long fleuve tranquille. Et 2024, s'annonce tout aussi inquiétante.
Déficit de pluviométrie, des études Hmuc en cours sur tous les bassins du département, administration selon les irrigants toujours plus contraignante, problèmes d'eau potable sur le secteur de Cuhon... Pour l'Adiv, 2023 n'aura pas été un long fleuve tranquille. Et 2024, s'annonce tout aussi inquiétante.
Pour les irrigants de la Vienne, ce n'est pas d'une tempête dans un verre d'eau dont il s'agit, mais bien d'un véritable bouillonnement dans leurs cerveaux, en voyant que l'irrigation dans de nombreux secteurs du département pourrait être, rapidement, une pratique qui ne coule plus de source. Un ras-le-bol général était palpable la semaine dernière lors de l'assemblée générale de l'Adiv. La centaine de producteurs réunis, était unanime pour dire stop aux multiplications des freins, qui les empêchent de travailler sereinement. "Les réunions où les acteurs de l'eau se rassemblent pour normalement gérer l'eau, à savoir dans les Cle de Sage, les rencontres Hmuc..., sont des moments où la profession agricole prend toutes les remarques négatives et les restrictions. Si nous n'y étions pas pour apporter notre expertise et notre avis, l'irrigation se résumerait à quelques m3 sur l'ensemble des bassins", constate amèrement Nicolas Giraud.