Administration: vers une «extinction» de l'Inspection générale de l'agriculture
Le Conseil supérieur de la fonction publique d'Etat examinait, le 9 novembre, le projet de décret du gouvernement créant le corps des administrateurs de l’Etat, qui remplacerait 17 corps de la haute fonction publique.
Parmi ces corps «mis en extinction» figurerait celui des Inspecteurs généraux de l'agriculture (IGA), mais pas ceux des Ingénieurs des Ponts et forêts (Ipef) et des Inspecteurs de santé publique vétérinaire (ISPV), les trois corps de hauts fonctionnaires les plus liés au secteur agricole, apprend-on de sources proches du dossier.
Petit corps d'inspection de 35 membres, l'IGA exerce ses activités au sein du Conseil général de l'agriculture (CGAAER), institution du ministère de l’Agriculture chargée de missions de «conseil, d'audit, d'évaluation, de réflexion et d'inspection des services».
L’IGA est essentiellement constituée de fonctionnaires supérieurs expérimentés de la Rue de Varenne en seconde partie de carrière, mais aussi de personnalités extérieures proposées par les ministres de l’Agriculture.
Liés à des formations supérieures dédiées accessibles sur concours, les deux autres corps, Ipef et ISPV, ont des effectifs plus importants, respectivement de 3100 et 900 personnes. C'est parmi ces trois corps que sont recrutés les 120 membres du CGAAER, constitué pour près de moitié d'Ipef, plus d'un quart d'ISPV et un quart d'IGA.