Alimentation animale : la sécheresse amène la surchauffe des coûts
La météo a mis à rude épreuve les céréaliers cette année. Cette moisson a notamment été impactée par le manque d’eau. Ces conditions climatiques exceptionnelles posent de nouveau la question de l’autonomie alimentaire dans les élevages. En production animale aussi, la sécurisation du système passe, entre autres, par un accès à l’eau. Exemple chez Éric Dion, éleveur de porcs à Aslonnes.
La météo a mis à rude épreuve les céréaliers cette année. Cette moisson a notamment été impactée par le manque d’eau. Ces conditions climatiques exceptionnelles posent de nouveau la question de l’autonomie alimentaire dans les élevages. En production animale aussi, la sécurisation du système passe, entre autres, par un accès à l’eau. Exemple chez Éric Dion, éleveur de porcs à Aslonnes.
Excepté son complémentaire azoté, qu’il achète, Éric Dion fabrique tout son aliment pour son élevage porcin (190 truies en système naisseur-engraisseur). Ses 160 ha de cultures sont destinés à sa fabrique d’aliment à la ferme. Ils se composent notamment de 40 ha de maïs, 35 ha d’orge, et 70 ha de blé, la surface nécessaire pour couvrir ses besoins pour la partie énergie de la ration.
Sur l’Earl, les surfaces sont irriguées. Le prélèvement d’eau s’effectue directement dans le Clain. Mais cette année, des restrictions sur la rivière sont arrivées tôt. « J’ai eu le temps de faire un passage d’eau sur le blé, après il y a eu des interdictions. Sur le maïs, j’ai fait quelques positions, sur les terres les plus séchantes, mais pas l’équivalent d’un passage complet ».