Ambroisie : prendre le problème à la racine
A vos gants, agriculteurs citoyens ! A vos désherbages et à vos rotations ! Pour lutter contre l’ambroisie, problème de santé publique et économique, il faut l’arracher le plus tôt possible et l’empêcher de prospérer, en la mettant en concurrence avec d’autres végétaux.
Jean-Luc Audé est cultivateur à Mairé L’Evescault, à côté de Sauzé-Vaussais. Il est l’élu, à la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres, de la zone la plus concernée par l’ambroisie dans le département, dit-il : « Le Mellois, la ceinture extrême-sud des Deux-Sèvres : Brioux, Chef-Boutonne, Sauzé-Vaussais ». La première fois qu’il a vu de l’ambroisie dans ses cultures, c’était il y a quinze ans. Elle avait dépassé ses tournesols. Il ne savait pas ce que c’était. « On l’appelait l’herbe à Gaston », du nom d’un agriculteur voisin qui « en avait pas mal » sur ses terres pauvres, se souvient Jean-Luc Audé, en rigolant. « On la connaissait sans connaître son nom », ajoute-t-il.