Biodiversité
Apprendre à connaître et reconnaître les auxiliaires au service des cultures
Avoir des auxiliaires dans les champs, c’est bénéficier d’une aide pour lutter contre les ravageurs. D’où l’intérêt de favoriser leur présence sur l’exploitation.
Dans la grande famille des insectes et autres animaux rampants ou volants, les plus connus en agriculture sont certainement les ravageurs. Ceux-ci posent des problèmes sur les cultures, en particulier en ce moment à la levée des cultures de printemps. Après les limaces, il faut surveiller les pucerons sur les pois, le colza et le tournesol.
Cependant il faut savoir que les insectes ravageurs ne représentent qu’une infime partie du monde vivant dans les champs. En effet la grande majorité des insectes a un impact neutre sur les cultures. D’autres peuvent même être auxiliaires de l’agriculteur en se nourrissant des ravageurs. Les auxiliaires sont au sol (carabes) ou volants (coccinelle, syrphe…). Il en existe pour toutes les espèces de ravageurs. Ainsi certains d’entre eux se font manger par beaucoup d’auxiliaires. Par exemple le puceron est un véritable garde-manger vivant pour nombre d’insectes. D’autres ravageurs n’ont que peu d’auxiliaires prédateurs comme le charançon du colza.
Des pratiques pour favoriser la biodiversité
La présence d’auxiliaires dans un champ est intimement liée aux pratiques de l’agriculteur, dans et autour du champ. C’est-à-dire le nombre d’insecticides ou d’anti-limaces utilisés, la façon d’entretenir les haies ou les bords de champs herbeux. Favoriser les auxiliaires peut nécessiter peu d’efforts. Par exemple en adaptant ses pratiques d’entretien des bords de champ pour chercher à avoir des fleurs non adventices (fauchage à date adaptée, pas de fertilisation ou de désherbage… ). Entretenir de façon rationnelle les haies peut aussi permettre d’optimiser leur impact positif sur les auxiliaires.
Découvrir le monde des auxiliaires
Avoir des auxiliaires dans les champs, c’est bénéficier d’une aide pour lutter contre les ravageurs. De plus, favoriser les insectes auxiliaires a d’autres bénéfices sur la biodiversité en général (papillons, oiseaux, gibiers…)
La chambre d’agriculture propose une formation de deux jours à Parthenay le 10 juin puis le 9 septembre 2014. Il s’agit de découvrir le monde des auxiliaires, qui ils sont, comment ils fonctionnent et d’apprendre à les reconnaître au champ. Ce sera également l’occasion de réfléchir aux pratiques concrètes qui peuvent permettre de les favoriser sur l’exploitation. La formation est gratuite pour les agriculteurs à jour de leur cotisation Vivea.
Contact : 05 49 77 15 15 ou pierre.frappier@deux-sevres.chambagri.fr.