Fruitiers et vigne
Après le gel, optimiser le potentiel restant
L’épisode de gelées qui a frappé la France mi-avril a relativement épargné les Deux-Sèvres. Malgré tout, plusieurs productions ont souffert. Il s’agit maintenant de définir la stratégie culturale à adopter pour finir la saison.
L’épisode de gelées qui a frappé la France mi-avril a relativement épargné les Deux-Sèvres. Malgré tout, plusieurs productions ont souffert. Il s’agit maintenant de définir la stratégie culturale à adopter pour finir la saison.
Patience, observation : pour les arboriculteurs, qui abordent la période d’éclaircissage de leurs rangs, les effets du gel ne se sont pas tous manifestés encore : « Il pourra y avoir des conséquences épidermiques, comme des lames de gel, qui détérioreront l’aspect et les qualités de conservation des fruits », des fruits probablement plus petits, en raison du froid limitant la pollinisation et du stress hydrique déjà palpable, explique Bruno Gibeaud, des Vergers du Chêne à Secondigny.
Pour le technicien de Label’Pom, Christophe Bellanger, le gel n’aura pas entamé, dans le secteur, le potentiel en pommes :
« Nous sommes en pleine organisation de l’éclaircissage. Le gel a commencé le tri. Au lieu de garder 200 pommes sur 3000, ce sera sur 2000 ».