Arrosage au goutte-à-goutte du maïs : des freins
Dans un contexte de restrictions régulières de l'usage de l'eau pour le monde agricole, le système d'irrigation par goutte-à-goutte peut s'avérer une solution. Si c'est une pratique courante en arboriculture, elle peine à faire sa place en grandes cultures. Témoignage.
Dans un contexte de restrictions régulières de l'usage de l'eau pour le monde agricole, le système d'irrigation par goutte-à-goutte peut s'avérer une solution. Si c'est une pratique courante en arboriculture, elle peine à faire sa place en grandes cultures. Témoignage.
Olivier Pin, céréalier à Champagné Saint-Hilaire, a investi pour la première fois dans un système d'irrigation par goutte-à-goutte en 2009 pour la culture de tabac. À ce moment-là, se posait déjà la question des volumes d'eau à utiliser. "Mais nous n'étions pas limités en volume pour l'irrigation en journée avec le goutte-à-goutte. Donc j'arrosais mon maïs (entre 12 et 15 ha) semences la nuit de façon traditionnelle, et le tabac dans la journée en goutte-à-goutte." En 2014, des contrats de semences de maïs étaient disponibles. Mais impossible pour le producteur d'en prendre de supplémentaires. "Je ne pouvais pas tout faire si j'arrosais la nuit", avec la réglementation en vigueur sur le prélèvement.