[Article en accès libre] L’autoguidage à la loupe
La Chambre d’agriculture et ses partenaires ont mené plusieurs journées d’essais sur les matériels d’autoguidage.
La Chambre d’agriculture et ses partenaires ont mené plusieurs journées d’essais sur les matériels d’autoguidage.
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Les essais de l’opération baptisée « Solutions viticulture » ont porté sur plusieurs matériels autour de deux technologies d’autoguidage : par GPS et RTK.
Le matériel a été utilisé par plusieurs agriculteurs pour comparer les ressentis des uns et des autres et en tirer les points positifs et négatifs. « Le but est de tester le niveau d’ergonomie et la facilité de prise en main en fonction de chacun », résume Anne-Marie Vaudon, vice-président de la chambre d’agriculture.
« L’objectif est de répondre aux demandes des professionnels, de noter l’optimisation dans une configuration de travail, le débit de chantier et de faire face aux problématiques de main-d’œuvre et de non-qualification », souligne pour sa part Léa Ballorin, technicienne de la Chambre d’agriculture.
Plusieurs paramètres sont examinés et notés : fiabilité, ergonomie, sécurité des matériels. Les essais se font en interrang de 3 m, avec du matériel combiné pour mesurer le confort et le débit de chantier. Le tout sur des vignes jeunes et plus anciennes avec des pieds manquants pour évaluer la précision des solutions d’autoguidage. « Par exemple pour le RTK, on note le fonctionnement avec et sans outil pour vérifier s’il y a des décalages », reprend Anne-Marie Vaudon. « Sur les vieilles parcelles, pour tester l’ergonomie, on fait deux passages : le premier pour connaître la parcelle et le second pour tester l’outil en évitant l’effet de surprise. » Les tests sont complétés par l’étude d’un ergothérapeute pour mesurer, avec un oculomètre, où se pose le regard du conducteur. « L’objectif est de voir sur quoi l’agriculteur concentre son attention. »
Restent à compiler les résultats qui seront dévoilés lors de la journée technique du 7 septembre. Quelques tendances ressortent déjà : aucun matériel n’est totalement recalé ou incontournable. « Il faut se poser la question des moyens et ce qu’on va en faire », conclut Anne-Marie Vaudon.