Attaque du loup : l'éleveur des brebis témoigne
Installé depuis 1992, Patrice Chamard est confronté pour la première fois à un problème qu’il n’aurait jamais cru avoir à affronter : l’attaque d’un loup, sur sa ferme.
Installé depuis 1992, Patrice Chamard est confronté pour la première fois à un problème qu’il n’aurait jamais cru avoir à affronter : l’attaque d’un loup, sur sa ferme.
Dix brebis mortes, deux autres blessées et cinq disparues. Des clôtures arrachées, des animaux paniqués. Voilà le premier bilan que peut dresser Patrice Chamard, agriculteur et éleveur d’ovins sur la commune de Saint-Saturnin-du-Bois, suite à l’agression que son troupeau de 220 têtes a subie dans la nuit de dimanche à lundi.
Depuis que l’alerte a été donnée, à la première heure lundi matin, c’est l’effervescence autour de son exploitation. L’éleveur a vu arriver chez lui la gendarmerie, puis la police de l’environnement, qui ont effectué les premiers constats tout au long de la journée de lundi. Des équipes scientifiques, « en combinaison blanche, comme à la télé », sont intervenues pour assurer l’autopsie des brebis : huit mortes sur le coup, dont une retrouvée noyée, dans un étang (avec des traces de morsures malgré tout), et deux autres que le vétérinaire a été contraint d’euthanasier à cause de la gravité de leurs blessures.