Aviculture
Les principaux industriels de la filière avicole ont déposé le 5 juillet une « offre coordonnée » pour la reprise du groupe volailler Doux.
Le 5 juillet peu avant 18 heures, les principaux industriels de la filière avicole ont déposé une « offre coordonnée » pour la reprise du groupe volailler Doux en redressement judiciaire. Les principaux industriels de la filière en font partie : Terrena, Triskalia pour les coopératives, Duc, LDC pour les sociétés privées, Glon-Sanders, filiale de Sofiprotéol avec sa branche aliments du bétail et aviculture. Dans le cas d'une acceptation du plan coordonné, « chacun prendra ses responsabilités de gestion » expliquait Philippe Tillous-Borde, conseiller du président de Sofiprotéol. « Il ne s'agit pas d'un consortium au sens d'une holding mais d'une offre coordonnée » insistait Philippe Tillous-Borde. Mais « cette offre est structurante » pour la filière qui doit réduire son déficit commercial correspondant à 42 % de la consommation. L'administrateur judiciaire Maître Régis Valiot évoquait, en fin de soirée, pas moins de sept offres de reprises. Et de citer, surprise, des offres émanant d'entreprises participant à celle menée par Sofiprotéol. LDC, Tilly-Sabco et Terrena sont sur une liste où figurent aussi Daviet, Cavac Ciab, Financière Turenne Lafayette, LDC, Sofiprotéol, Tilly-Sabco et Terrena. Explication : « l'offre coordonnée » de Sofiprotéol est surtout une « coordination d'offres » qui, pour indivisible qu'elle soit, n'empêche pas que certains membres puissent faire leur propre proposition à l'administrateur judiciaire pour s'assurer l'attribution de tel ou tel actif. Peu après cette annonce, le ministère du redressement productif, dirigé par Arnaud Montebourg, faisait savoir que « aujourd'hui, le compte n'y est pas dans les offres qu'on a, de manière générale ». « Nous demandons aux repreneurs potentiels d'améliorer leur offre », poursuivait-on de même source.