Brilac : Réfléchir à la production de lait de demain
Alors que les laiteries manquent de lait, l’interprofession a ouvert une réflexion sur le modèle d’élevage de demain .
L’avenir se construit aujourd’hui. A l’interprofession laitière du lait de chèvre, les familles, elles sont trois depuis l’assemblée générale du 8 juin, sont en pleine réalisation de fondation. Le collège production ainsi que les deux autres, le collège coopérative et le collège entreprises privées (réunis en un seul collège jusqu’au 8 juin, date à laquelle l’assemblée générale extraordinaire a calé les statuts sur ceux de l’Anicap) ont ouvert un chantier prospectif. « Alors que les laiteries manquent de lait, un travail visant à définir le modèle d’élevage de demain et les actions permettant son développement, est lancé», expose Géraldine Verdier, animatrice. Trois séminaires ont été programmés. Un en mai, un en juillet et le dernier en novembre. Ouvrir des perspectives de production tout en sécurisant la filière tant d’un point de vue économique que technique est la finalité de ce travail qui sera développé par la nouvelle équipe. «Le renouvellement des membres des 3 collèges réalisé ce mois de juin conduira à la mise en place d’un nouveau conseil d’administration à l’automne prochain», explique l’animatrice. D’ici là quelques évolutions sont à noter dans le collège producteur. Samuel Hérault devient rapporteur. Il remplace Jean-François Bernard qui n’a pas souhaité renouveler son mandat. Par ailleurs, la représentation syndicale s’élargit. Aux côtés de la FNSEA, des JA, du syndicat caprin et de la Confédération Paysanne, la Coordination Rurale sera représentée en la personne de Véronique Guérin, éleveuse dans la Vienne.