Capr’Inov, un salon qui fait la part belle au dynamisme de la filière
J -11 avant la nouvelle édition de Capr’Inov. Le salon international de la chèvre met les jeunes à l’honneur avec le lancement des Capr’I Cup et élargit ses bases pour couvrir tous les sujets d’actualité d’une filière dynamique.
J -11 avant la nouvelle édition de Capr’Inov. Le salon international de la chèvre met les jeunes à l’honneur avec le lancement des Capr’I Cup et élargit ses bases pour couvrir tous les sujets d’actualité d’une filière dynamique.
C’est un impondérable à chaque édition : tous les deux ans, le salon Capr’Inov doit s’agrandir. 2021 ne fait pas exception à la règle, avec une surface d’exposition qui s’étendra sur 15 000 m2 au parc des expositions de Niort, soit plus de 1 000 m2 supplémentaires pour pouvoir accueillir les quelque 200 exposants. « Entre les quatorze nouveaux et les entreprises qui se regroupent, il y avait besoin de plus de surface », explique Sandrine Maamar, la directrice de Capr’Inov.
Cet espace supplémentaire se révèle également nécessaire pour accueillir les nouveautés, ébauchées lors de l’édition numérique de l’année dernière. La première, les Capr’I Cup, verra la mise à l’épreuve de quatorze équipes de cinq élèves provenant de neuf lycées de toute la France (Deux-Sèvres, Vendée, Maine-et-Loire, Lot, Gard et Rhône-Alpes), qui s’affronteront au cours de cinq épreuves sur les deux jours (création de blason, appréciation morphologique, traite, quiz, pointage). Une idée inspirée notamment de la filière ovine, avec ses Ovinpiades. « Avant, les jeunes étaient assez passifs sur le salon. On a voulu leur donner plus d’importance et créer une ambiance de fête autour d’eux », présente Samuel Hérault, le président du salon international. D’ailleurs, pour cela, un village de 500 m2 sera aménagé et dédié entièrement à la compétition.
La deuxième nouveauté, les Capr’I TV, proposera six débats d’une demi-heure chaque jour. Ils aborderont des sujets aussi variés que la sélection génétique, l’emploi, le lait cru ou encore la communication autour du métier. Tous les débats seront enregistrés et disponibles sur la chaîne YouTube de Capr’Inov.
Concours et conférences
Mais Capr’Inov s’appuie aussi sur de solides bases, qu’il renforce depuis sa création en 2006. Ainsi, 33 conférences techniques seront proposées aux visiteurs. D’une durée de 45 minutes, elles se dérouleront en salle, entre 10 h et 16 h 45, les mercredi 24 et jeudi 25 novembre.
Pour ceux qui n’en auraient pas assez, les Capr’I Tech proposeront des ateliers sur le stand. Le pôle traite accueillera quant à lui des interventions dans le domaine sanitaire. « Il y a beaucoup d’études dans ce domaine depuis quelques années et on a voulu se servir de ce pôle en continu », relate Samuel Hérault.
Les personnes en réflexion quant à une prochaine installation se retrouveront sur le pôle « Éleveur caprin demain ». Enfin, le pôle viande a été étoffé par des animations et des dégustations pour lui donner plus de visibilité. Pour les plus curieux, rendez-vous leur sera donnée dans les hall 1 et 3, à la découverte des races peu présentes dans les élevages : Angora, Pyrénéenne, Rove… mais aussi trois races espagnoles que sont Floride, Malagueña et Murciano-granadina.
Les concours ont aussi leur importance. Celui des fromages et des produits laitiers rencontre le plus de succès, avec 150 fromages inscrits de 40 producteurs différents. De nouveaux produits y font leur apparition, comme les crèmes et crèmes glacées. Le concours de viande n’est pas en reste non plus avec 30 produits proposés par une dizaine de producteurs, un chiffre « inespéré », la transformation étant peu répandue dans les pratiques.
Lèche-vitrine
Entre deux activités, il sera possible de se régaler avec le Capri Burger, composé d’un steak de chèvre assaisonné d’une sauce au fromage de chèvre. Pour terminer sur une note sucrée, l’école nationale d’industrie laitière et des industries agroalimentaires a imaginé une glace au lait de chèvre.
En amont de ces deux jours à Niort, les visites d’exploitation ont été renforcées cette année, avec pas moins de cinq fermes (quatre en Deux-Sèvres, une en Vendée). « C’est une vitrine de ce qui se fait dans la région », assure Samuel Hérault. Ainsi, les créneaux horaires ont été élargis, les visites commençant dès 10 heures pour permettre d’en faire plusieurs dans la journée.
Enfin, dernière nouveauté : il est possible d’acheter son billet directement en ligne. La billetterie est accessible depuis le 23 octobre sur www.billetweb.fr/caprinov1. Le prix de l’entrée reste inchangé (7 euros).