Cécile Vidal, nucicultrice inspirée
La Noyeraie des Borderies à Louzac-Saint-André souhaite aménager une boutique, améliorer le confort de ses salariés et mettre en place des animations touristiques. Un appel à financement participatif court jusqu’au 31 mars.
La Noyeraie des Borderies à Louzac-Saint-André souhaite aménager une boutique, améliorer le confort de ses salariés et mettre en place des animations touristiques. Un appel à financement participatif court jusqu’au 31 mars.
Au milieu des noyers, dans un cadre naturel, charmant et apaisant, Cécile Vidal veille sur son verger de Louzac-Saint-André depuis cinq ans. Un retour aux sources pour l’élue de la Chambre d’agriculture, qui en retrouvant la maison de son enfance, s’est attachée à développer le site, en conversion bio. La production de noix a atteint 50 tonnes en 2022. « On plafonnait à 35 tonnes ces dernières années, mais la météo a été assez favorable l’an passé et a permis d’éviter les maladies (notamment l’anthracnose) ». Elle est entourée de son père Michel et d’une équipe de deux salariés, une alternante et un saisonnier.
De l’oseille pour les noix
Afin de se diversifier, Cécile Vidal mûrit de nouvelles idées. Elle a lancé un appel à financement participatif sur le site Miimosa. Dans un premier temps, il s’agit d’aménager une boutique. « Une maison rénovée il y a une dizaine d’années, dans le prolongement de la ferme, sera libérée par les locataires fin mars. Nous installerons dans le séjour de grands présentoirs. Cet espace de vente proposera les produits transformés sur place (huiles, biscuits, cerneaux, etc.) et des produits locaux charentais ».
Le premier palier de financement participatif était fixé à 6 000 euros. Il a été largement dépassé. Cette somme va permettre de revoir les aménagements extérieurs, créer un espace de petite restauration, un salon de thé, avec des meubles de récupération.
« L’idée est de développer l’agritourisme, attirer les campings-caristes avec 3 ou 4 emplacements, créer deux parcours de chasse au trésor pour les enfants (autour de la noix et des animaux), agrandir le parking, installer des toilettes accessibles aux handicapés… ».
D’autres projets sont visés ensuite : un deuxième palier est porté à 8 500 euros pour des aménagements utiles aux salariés (salle de repos, accueil pour les stagiaires l’été…). Puis un troisième palier est fixé à 11 000 euros pour présenter des vidéos pédagogiques explicatives au sujet des noix, de l’agriculture.
Les contributeurs seront récompensés selon le montant de leur participation : des produits, des coupons de réduction, une invitation à déjeuner… et même pour une participation de 400 euros, son poids en noix ! « Ils seront tous mis à l’honneur sur un panneau ».
Cécile Vidal ajoute que le site de recettes « 750 grammes » a accordé un coup de pouce de 1 000 euros à son projet. L’appel à financement participatif prend fin le 31 mars. La productrice de noix pense aussi à d’autres idées : des ateliers bouquets avec un spécialiste, des fabrications de nichoirs avec l’association cognaçaise Perennis, etc.
Un premier rendez-vous est d’ailleurs programmé le 6 mai avec des portes ouvertes. Il permettra de tester les activités pour les petits. La saison des pique-niques, avec de bons produits locaux (salaisons Larignon, fromages de La Chèvre rigolote, le maraîcher Thomas Babinot, le boulanger Michael Lemétayer), doit commencer début juin. L’an passé, ces repas sous les arbres avaient réuni 200 convives.
https://www.miimosa.com/projects/la-maison-de-la-noyeraie-la-petite-boutique-a-la-noix