CEIT Barat: devenir un équipementier ferroviaire incontournable
Le groupe Barat dont le siège social est basé à Saint-Aignan (41), a racheté l’entreprise CEIT fabricant d’intérieurs ferroviaires, en juillet 2014. Depuis, grâce à ses innovations, l’entreprise loudunaise multiplie les contrats avec de grands groupes.
L’équipementier ferroviaire CEIT Barat est réparti sur deux sites: Loudun et Rorthais (79). Après la liquidation judiciaire de CEIT, qui employait 213 salariés, 83 ont été conservés, et 50 à 60 travaillent sur le site loudunais. Le groupe Barat compte 7 entreprises en France et travaille avec le monde entier. Après des travaux, le site de Loudun a ouvert ses portes en novembre 2015.Christian Provost le président du groupe Barat, Hervé Decorde, directeur de Barat CEIT, ont récemment accueilli Bruno Belin, président du Département, Marie-Jeanne Bellamy, conseillère départementale, Joël Dazas, maire de Loudun et président de la CCPL. Christian Provost explique : « Le monde ferroviaire est particulier. Jusque dans les années 70, les trains étaient conçus par les exploitants, SNCF ou RATP, désormais le constructeur nous donne une fonction et nous proposons la réalisation. » Pour cela, un bureau d’étude avec des ingénieurs, conçoit les équipements pour les trains, les tramways (portes, plafonds, systèmes d’éclairage, zones spéciales...).
Une hiérarchie plate à responsabilité partagée« L’ensemble du personnel est associé aux résultats de l’entreprise », ajoute Christian Provost. « La rentabilité de l’entreprise, l’épanouissement des collaborateurs, l’excellence industrielle, sont nos principales motivations. Notre principal souci sur le Loudunais, est de trouver des employés qualifiés. Nous formons 50 % de notre personnel, jusqu’aux ingénieurs en alternance. Nous avons ouvert un centre de formation au sein du groupe, même si ce n’est pas notre métier. Pour le travail sur les postes de fabrication, les ouvriers doivent être polyvalents. Lorsque nous avons un déficit de commande sur un site, nous apportons sur ce site du travail en excédent sur un autre site du groupe, ce qui nous permet de maintenir l’activité. »Bruno Belin a proposé à l’entreprise d’engager une réflexion pour apporter une solution à ce manque de formation, notamment dans les métiers de tôlerie et de soudage.
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