Celmar : des caissettes à récupérer à la ferme
En 2018, les éleveurs de la Celmar ont lancé un système de vente directe de colis. Dans la Vienne, jusqu'à maintenant, les caissettes étaient à retirer à l'abattoir de Montmorillon. Changement d'organisation depuis la fin de l'année.
En 2018, les éleveurs de la Celmar ont lancé un système de vente directe de colis. Dans la Vienne, jusqu'à maintenant, les caissettes étaient à retirer à l'abattoir de Montmorillon. Changement d'organisation depuis la fin de l'année.
Pour les clients de la Vienne qui avaient pris l'habitude d'acheter en direct des colis de viande auprès de la Celmar, la logistique est différente depuis plusieurs semaines. "Depuis la mise en place de cette démarche, le point-relais était l'abattoir de Montmorillon", explique Sabine Bousseau, éleveuse de Limousines à Lathus-Saint-Rémy, et administratrice à la Celmar. "Mais faire venir des particuliers sur le site de l'abattoir n'était pas forcément la meilleure solution." Surtout qu'à l'origine, la volonté des éleveurs qui ont présenté ce projet de vente directe, était de communiquer sur leur métier, leur savoir-faire. Désormais, pour la Vienne, c'est désormais chez cette éleveuse que les clients viennent retirer leur colis de viande (*). "Les commandes peuvent être passées à partir du compte Facebook de la Celmar (@celmarcooperative). Les clients ont le choix entre du bœuf, du veau, de l'agneau, avec des colis allant de 2 à 10 kg. L'intérêt, c'est que les particuliers, ou restaurateurs viennent sur notre exploitation, afin qu'ils voient comment on travaille. On peut leur faire visiter l'élevage s'ils le souhaitent."
En quête d'un nouveau point relais
L'étape suivante, pour Sabine Bousseau, serait d'avoir un autre point relais sur une exploitation de la Vienne, adhérente de la Celmar, plus proche de Poitiers, et toucher ainsi un nouveau public. C'est dans la Creuse, au départ, que cette organisation s'est mise en place. "En 2018, au moment du lancement de la vente directe de colis, le point relais a d'abord été le siège de la coopérative à La Souterraine", indique Caroline Surleau, directrice de la Celmar. "Une fois les colis préparés par la coopérative, commandés par les éleveurs, ces derniers venaient les prendre, pour les proposer ensuite à leur entourage. C'est une activité qui s'est développée pendant la crise sanitaire. À la fin du Covid, on a identifié des points relais, où il y avait un potentiel de clients". Il y en a désormais 4 dans la Creuse, un dans la Vienne, et un en Charente, à l'atelier de découpe de la Celmar à Ruffec.