Céréales: le blé tendre a franchi la barre des 300 €/t
Le prix du blé a passé les 300 €/t le 18 novembre en cours de séance sur Euronext, tiré par une forte demande internationale, incitant les pays importateurs à privilégier des provenances moins onéreuses.
À l’issue de son dernier appel d'offres, l’Algérie a acheté 250 000 t de blé russe, d’après Yulya Korolyova, chef du service russe de qualité des céréales, qui s’est exprimée le 17 novembre lors d'une conférence à Genève.
Cette opération est au total «estimée entre 700 et 800 000 t avec des origines optionnelles, mais qui devraient être partagées entre le bassin mer Noire, la Baltique voire l'Argentine et peut-être la France», rapporte la société Agritel.
La France, compte tenu des différences de prix, «se trouve ainsi confrontée à une concurrence accrue face aux autres pays, contrairement aux années précédentes», poursuit Agritel.
Depuis plusieurs campagnes, la Russie, premier exportateur mondial de blé, toque à la porte du marché algérien, traditionnellement dominé par l’origine française.
L'Algérie a assoupli fin 2020 son cahier des charges sur le taux de grains punaisés, ouvrant la voie à l’origine russe. Vers 18h15 sur Euronext, le blé tendre gagnait 1,5 € à 297 €/t sur l'échéance de décembre.