Céréales : une volatilité réelle et permanente
Si le Covid avait donné un coup d'arrêt aux réunions que le Crédit Agricole Touraine Poitou organisait sur les marchés des céréales, la volatilité extrême qui s'installe a poussé la banque à remettre ce rendez-vous au planning, pour éclairer les agriculteurs sur les tendances. Mais aussi leur permettre d'identifier des clés pour s'y adapter.
Si le Covid avait donné un coup d'arrêt aux réunions que le Crédit Agricole Touraine Poitou organisait sur les marchés des céréales, la volatilité extrême qui s'installe a poussé la banque à remettre ce rendez-vous au planning, pour éclairer les agriculteurs sur les tendances. Mais aussi leur permettre d'identifier des clés pour s'y adapter.
"Depuis 3/4 ans, l'analyse des marchés du blé tendre, du colza et du maïs est compliquée". C'est ainsi que Xavier Cassedanne, Ingénieur d'affaires à Crédit Agricole SA a débuté la conférence qui se tenait mardi dernier au golf de Saint-Cyr. La faute selon lui au contexte géopolitique et différents conflits en cours, mais aussi aux aléas climatiques qui se succèdent aux quatre coins du globe. "Pour comprendre les marchés, il faut regarder ce qui se passe ailleurs dans le monde". Pour le blé tendre, en 2023, la Russie affiche sa 2e meilleure récolte (92 MT), tandis que le Canada, l'Australie et l'Argentine ont subi une sécheresse, l'Europe est dans une production moyenne, l'Ukraine a baissé ses surfaces mais a de bons rendements. "Au final, l'offre mondiale en blé en 2023 sera moins importante que l'année précédente. Le dernier rapport USDA évoque des stocks à la baisse".