Aller au contenu principal

C’est parti pour les aides animales

La télédéclaration des aides bovines allaitantes (ABA), bovines laitières (ABL), ovines (AO) et caprines (AC) est ouverte sur le site Télépac depuis le 2 janvier.

Pour les aides bovines allaitantes, la télédéclaration se termine au 15 mai.
Pour les aides bovines allaitantes, la télédéclaration se termine au 15 mai.
© AC

Aucun effectif n’est à déclarer pour les aides bovines (au contraire de l’AC et AO), il sera calculé automatiquement à partir des critères d’éligibilité. Il faut indiquer dans la partie localisation des animaux le ou les lieux où sont susceptibles d’être localisés les animaux. En dernier lieu, il ne faut pas oublier de signer électroniquement la déclaration pour valider la demande d’aide. C’est à partir de cet instant que démarre la Période de Détention Obligatoire (PDO). Le respect de la réglementation relative à l’identification des animaux est obligatoire.

ABA : jusqu’au 15 mai 2019

Seuls les éleveurs détenant, à la date de la signature du dossier, au moins 10 UGB de vaches, chèvres, brebis (dont 3 vaches éligibles) pourront bénéficier de l’ABA. Une vache éligible est une femelle de l’espèce bovine, ayant vêlé, de race à viande destinée à l’élevage de veaux pour la production de viande et détenue sur une PDO de 6 mois. Pendant la PDO, tous les éleveurs peuvent remplacer des vaches par des génisses (femelle d’au moins 8 mois et n’ayant jamais vêlé) dans la limite de 30% de l’effectif primable. Les nouveaux producteurs (ayant débuté une activité d’élevage de bovins allaitants depuis moins de 3 ans) peuvent demander la prise en compte de génisses à hauteur de 20 % maximum. Les effectifs primables sont calculés automatiquement à la fin de la PDO en fonction des critères d’éligibilité (ration de productivité fixé à 0,8 veau par vache et durée moyenne minimale de détention des veaux nés sur l’exploitation de 90 jours) et à partir des notifications réalisées auprès de l’EDE. Attention à bien respecter les délais de notifications de 7 jours après des mouvements (sorties ou entrées), sinon, l’animal devient inéligible. Les montants de l’aide seront calculés en fin de campagne, ils sont estimés de la 1ère vache à la 50ème à 165  E, de la 51ème à la 99ème à 120  E et de la 100ème à la 139ème à 61 E avec application de la transparence GAEC.

ABL : jusqu’au 15 mai 2019

Pour bénéficier de l’ABL, il faut avoir produit du lait entre le 1er avril 2018 et le 31 mars 2019, maintenir l’effectif engagé sur l’exploitation pendant toute la PDO et être enregistré à l’EDE. Une vache éligible est une femelle destinée à la production de lait, ayant déjà vêlé, appartenant à un type laitier ou mixte ou issue d’un croisement des deux. La PDO est de 6 mois. L’ABL est plafonnée à 40 vaches par exploitation avec transparence GAEC. Le montant unitaire est estimé à 38 E.

AO : jusqu’au 31 janvier 2019

Les éleveurs détenant au moins 50 brebis peuvent demander l’AO. Ils s’engagent à maintenir l’effectif déclaré pendant la PDO de 100 jours qui s’étend du 1er février au 11 mai 2019 inclus. Il faut respecter un ratio de productivité de minimum 0.5 agneau vendu par brebis par an. Il faut renseigner sur le formulaire de demande d’aide le nombre de femelles pour lesquelles l’aide est demandée ainsi que le nombre d’agneaux nés et vendus en 2018 et le nombre de brebis présentes au 1er janvier 2019. Un animal éligible est une femelle correctement localisée et identifiée, et qui, au plus tard le 11 mai 2019, a mis bas au moins une fois ou est âgée d’au moins un an et a été maintenue pendant la PDO. Le montant unitaire est calculé en fin de campagne et est obtenu en divisant le montant de l’enveloppe par le nombre d’animaux éligibles. Il est majoré de 2 E par animal pour les 500 premières brebis par exploitation avec transparence pour les GAEC.

AC : jusqu’au 31 janvier 2019

Pour bénéficier de l’AC, il faut détenir au moins 25 chèvres éligibles et maintenir l’effectif engagé pendant toute la PDO de 100 jours (du 1er février au 11 mai 2019 inclus). L’aide est plafonnée à 400 chèvres avec application de la transparence GAEC. Il suffit de renseigner le nombre de chèvres pour lesquelles l’aide est demandée. Le montant unitaire est calculé en fin de période selon le nombre de chèvres éligibles.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé
Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières annonces…
Alexandre Usson cultive ses légumes sur 7 hectares dont 8000m2 de serres.
7 hectares, 6 jours de marché, de la vente en grandes surfaces et en direct
À Ceaux-en-Loudun, Alexandre Usson est seul aux manettes de l'EARL depuis l'été dernier. Rejoint par son épouse qui développe l'…
Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité