Commerces : ils font battre le cœur de nos villages
Certains diraient qu’il faut une certaine dose de courage pour se lancer dans l’aventure d’ouvrir un commerce dans cette période quelque peu morose. Du nord au sud, d’est en ouest, la rédaction lance une série de rencontres de commerçants qui viennent de s’installer dans les petites villes et villages de la Vienne. Aujourd’hui à Dangé-Saint-Romain et Chenevelles.
Certains diraient qu’il faut une certaine dose de courage pour se lancer dans l’aventure d’ouvrir un commerce dans cette période quelque peu morose. Du nord au sud, d’est en ouest, la rédaction lance une série de rencontres de commerçants qui viennent de s’installer dans les petites villes et villages de la Vienne. Aujourd’hui à Dangé-Saint-Romain et Chenevelles.
À «L’armoire de Lily », le nom du magasin ouvert en septembre à Dangé-Saint-Romain par Nathalie Veneault, il y a bel et bien des armoires. « J’avais envie de recréer une ambiance d’antan avec de vieilles armoires ». C’est pourtant une mode très actuelle que l’on trouve ici avec des marques comme : « La petite étoile », « Grace et Mila » ou encore « C’est beau la vie ». C’est d’ailleurs le seul magasin de vêtement de la commune. « Ici, pour s’habiller, il faut aller au moins à Châtellerault. J’avais envie de proposer ce service aux habitantes de Dangé. J’essaie de toucher les femmes à partir de 35-40 ans, avec des tarifs le plus bas possible pour ces grandes marques » explique la commerçante. Elle habite à Thuré mais, native d’Ingrandes, elle a fréquenté le collège de Dangé-Saint-Romain plus jeune. Son parcours professionnel a toujours été dans le commerce.
Dans le secteur de la mode, en vente à domicile, en complément de ses revenus quand elle était secrétaire commerciale dans une grande enseigne de la grande distribution, puis pour une entreprise d’Antran. « J’avais besoin de garder le contact avec la clientèle que j’avais avec la vente à domicile, mais cela faisait quelques années que je voulais en faire mon activité principale en ouvrant ma boutique. J’ai assouvi mon rêve » sourit Nathalie Veneault qui pensait que « ça n’était pas possible et que ça ne se faisait pas comme ça ». Les encouragements de son mari lui ont fait franchir le pas.