Cognac
Concertation avec les autorités chinoises
Les représentants des principales organisations de producteurs de spiritueux ont rencontré le ministre chinois du Commerce, lundi 8 avril à Paris.
Les représentants des principales organisations de producteurs de spiritueux ont rencontré le ministre chinois du Commerce, lundi 8 avril à Paris.
« Les représentants de la Fédération des exportateurs français de vins et spiritueux (FEVS), du Bureau national interprofessionnel de l'armagnac (BNIA), du Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) et des cinq principales maisons de cognac présentes en Chine ont rencontré ce jour M. Wang Wentao, ministre du commerce de la République populaire de Chine, à l'occasion de sa visite officielle en France », a annoncé le BNIC dans un communiqué daté du 8 avril. L'interprofession évoque un échange ayant duré plus de deux heures, qui « a permis d'évoquer l'enquête antidumping lancée par les autorités chinoises le 5 janvier sur les eaux-de-vie de vin européennes, dans un contexte de tensions commerciales et diplomatiques entre l'Union européenne et la Chine ».
Aux producteurs qui ont rappelé l'importance des liens historiques entre les spiritueux français et le géant économique asiatique, le ministre « a souligné l'importance que le gouvernement chinois accordait au secteur. Il a souhaité assurer les participants du fait que l'enquête serait menée dans le respect des règles chinoises et internationales, dans une logique d'écoute, le gouvernement chinois ne présumant aucunement à ce stade de son résultat. Ce faisant, il a souligné que les autorités chinoises souhaitaient maintenir une approche modérée et maîtrisée des procédures de défense commerciale qu'elles ne souhaitaient pas instrumentaliser. Selon lui, la procédure en cours comme les autres cas existants entre la Chine et l'Union européenne pourront être réglés par le dialogue et la coopération. »
Selon le BNIC, le sujet a aussi été abordé le même jour entre Wang Wentao et les ministres français de l'Économie et du Commerce Extérieur, Bruno Le Maire et Franck Riester. « Ces échanges devaient notamment permettre de préparer la rencontre prévue entre le président Emmanuel Macron et son homologue chinois lors de la visite officielle de celui-ci en France début mai. »