Conditions de location de meublés touristiques plus dures
L’Union des métiers et des industries de l'hôtellerie et le Groupement national des chaînes hôtelières ont lancé une opération destinée à sensibiliser 1 500 municipalités au décret donnant la possibilité d’obliger les loueurs de logement, utilisant les plates-formes numériques de réservations de locations touristiques, type Airbnb, à se déclarer en mairie. Explications avec le président de l’UMIH 86, Laurent Lutse, et les présidents des branches hôtellerie et restauration du syndicat, Hugues Baalouch et Mickaël Couturier.
Vous saluez l’entrée en vigueur du décret, dit « décret Airbnb » (de la loi Lemaire sur la République numérique) obligeant le loueur d’un logement meublé à une formalité d’enregistrement, si du moins c’est le choix de la commune concernée. Pourquoi était-il attendu par les hôteliers ?
On a observé ces dernières années une concurrence accrue, déloyale, de la part des plateformes qui proposent sur le web des locations de meublés de courte durée. Sur deux ans, le nombre de ces locations a augmenté de 50 % rien qu’à Paris, via Airbnb. Si rien n’avait été fait c’était la fin des hôtels.