MSA
Coup d’arrêt à la fédération régionale des MSA de Poitou-Charentes
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Par décision ministérielle, les caisses de MSA de la Vienne et des Deux-Sèvres vont devoir reconstituer une fédération sans la Charente.
La fédération des caisses de MSA de Poitou-Charentes n’aura vécu que quelques semaines. Constituée le 18 avril dernier avec la Vienne, les Deux-Sèvres et la Charente, elle arrête son activité, à la suite d’un courrier de Michel Barnier, ministre de l’Agriculture lui demandant de ne pas poursuivre sa mise en place.
Josseline Paillat, présidente de la caisse de MSA des Deux-Sèvres, ne cachait pas sa déception, en début de semaine, quelques jours après avoir tiré, avec ses collègues partie prenante dans la fédération, les leçons de la décision ministérielle. « Ce projet nous a demandé beaucoup de travail. Il a été bâti en fonction de notre idée de la région, avec une ébauche à trois départements, ouvrant la voie à terme, à une seule caisse dans la région. C’est ce schéma qui n’a pas été retenu par la caisse centrale de MSA», déplore-t-elle, alors que cette fédération permettait « de commencer à travailler en bonne intelligence dans l’intérêt des adhérents et du personnel », poursuivait-elle.
Cette décision va à l’encontre d’une volonté locale de commencer par travailler ensemble pour faire converger des politiques communes. « Nous pensions qu’il fallait un minimum de structure préalable pour bâtir un projet », rétorque-t-on à la caisse des Deux-Sèvres. Si, selon le ministre de l’Agriculture, le projet des trois caisses « n’avait pas vocation à perdurer au-delà de 2010 », c’est aussi parce que la caisse centrale se voit désormais dotée de pouvoirs renfocés, subordonnant les fusions à son feu vert.
L’initiative régionale, un moment pressentie avec la caisse de Charente-Martime, s’inscrivait dans le projet national de fédérer 35 caisses. Désormais, celles des Deux-Sèvres et de la Vienne d’un côté, celles de la Charente et de la Charente-Maritime, d’autre part vont devoir revoir leur copie, dans la perspective d’une fusion en 2010.
Déçus, mais « pas abattue », la présidente des Deux-Sèvres veut repartir sur un projet de fédération aussi « ambitieux » que le précédent, car, selon elle, « tout était réuni pour fonctionner dans le respect des hommes».Le président de la FDSEA des Deux-Sèvres, Phillippe Moinard, déplore que « la caisse centrale a décidé de gérer » le rapprochement des caisses départementales « sans tenir compte de l’avis des élus, agriculteurs et salariés. C’est dommageable pour l’avenir des caisses », poursuit-il. Il parle « de pleins pouvoirs » qu’elle s’octroye dans la gestion des caisses départementales.
Après cet épisode qui met les caisses de la Vienne et des Deux-Sèvres dans l’obligation de créer une nouvelle fédération sans la Charente, Philippe Moinard s’interroge « sur l’avenir du système en tant que tel », sur la volonté de la profession à réagir sur ce dossier, mais aussi « sur la place » des conseils d’administration et sur « le sens » des élections des administrateurs et des délégués.
Josseline Paillat, présidente de la caisse de MSA des Deux-Sèvres, ne cachait pas sa déception, en début de semaine, quelques jours après avoir tiré, avec ses collègues partie prenante dans la fédération, les leçons de la décision ministérielle. « Ce projet nous a demandé beaucoup de travail. Il a été bâti en fonction de notre idée de la région, avec une ébauche à trois départements, ouvrant la voie à terme, à une seule caisse dans la région. C’est ce schéma qui n’a pas été retenu par la caisse centrale de MSA», déplore-t-elle, alors que cette fédération permettait « de commencer à travailler en bonne intelligence dans l’intérêt des adhérents et du personnel », poursuivait-elle.
Cette décision va à l’encontre d’une volonté locale de commencer par travailler ensemble pour faire converger des politiques communes. « Nous pensions qu’il fallait un minimum de structure préalable pour bâtir un projet », rétorque-t-on à la caisse des Deux-Sèvres. Si, selon le ministre de l’Agriculture, le projet des trois caisses « n’avait pas vocation à perdurer au-delà de 2010 », c’est aussi parce que la caisse centrale se voit désormais dotée de pouvoirs renfocés, subordonnant les fusions à son feu vert.
L’initiative régionale, un moment pressentie avec la caisse de Charente-Martime, s’inscrivait dans le projet national de fédérer 35 caisses. Désormais, celles des Deux-Sèvres et de la Vienne d’un côté, celles de la Charente et de la Charente-Maritime, d’autre part vont devoir revoir leur copie, dans la perspective d’une fusion en 2010.
Déçus, mais « pas abattue », la présidente des Deux-Sèvres veut repartir sur un projet de fédération aussi « ambitieux » que le précédent, car, selon elle, « tout était réuni pour fonctionner dans le respect des hommes».Le président de la FDSEA des Deux-Sèvres, Phillippe Moinard, déplore que « la caisse centrale a décidé de gérer » le rapprochement des caisses départementales « sans tenir compte de l’avis des élus, agriculteurs et salariés. C’est dommageable pour l’avenir des caisses », poursuit-il. Il parle « de pleins pouvoirs » qu’elle s’octroye dans la gestion des caisses départementales.
Après cet épisode qui met les caisses de la Vienne et des Deux-Sèvres dans l’obligation de créer une nouvelle fédération sans la Charente, Philippe Moinard s’interroge « sur l’avenir du système en tant que tel », sur la volonté de la profession à réagir sur ce dossier, mais aussi « sur la place » des conseils d’administration et sur « le sens » des élections des administrateurs et des délégués.