Covid-19: les horticulteurs demandent des garanties pour le printemps
Dans un communiqué paru le 8 décembre, l'interprofession horticole Valhor demande des «garanties sur la pleine capacité des circuits de commercialisation au printemps 2021». Les 3300 entreprises du secteur s'apprêtent à investir «un demi-milliard d’euros pour permettre la mise en culture des végétaux sans avoir à ce jour aucune visibilité quant à la reprise», rappelle Valhor.
Les représentants de la filière étaient reçus le 8 décembre par le Présent de la République à l'occasion de l'illumination d'un sapin de Noël à l'Elysée. La filière a donc demandé à Emmanuel Macron de placer les plantes d'ornement comme «produits de première nécessité», au même titre que les produits alimentaires ou informatiques. Elle craint pour le printemps une nouvelle fermeture des commerces, comme ce fut le cas lors du premier confinement au printemps dernier.
Durant le second confinement, les fleuristes sont longtemps restés fermés ; ils avaient obtenu une dérogation lors de la période de la Toussaint, avant de réouvrir plus durablement avec l'ensemble des commerces fin novembre. «La filière française du végétal repose sur la vitalité de ses 3 maillons essentiels et interdépendants : la production, le commerce et le paysage. Empêcher l’un d’entre eux de fonctionner pleinement, c’est en condamner l’ensemble», rappelle Valhor.