Dans les vignes deux-sévriennes, on attend impatiemment le soleil
Les mois de pluie quasi incessante n'ont pas entamé le moral des viticulteurs. Mais ils redoublent de vigilance à l'approche de juin et de la floraison à venir, une étape courte beaucoup plus sensible aux intempéries.
Les mois de pluie quasi incessante n'ont pas entamé le moral des viticulteurs. Mais ils redoublent de vigilance à l'approche de juin et de la floraison à venir, une étape courte beaucoup plus sensible aux intempéries.
dans le Thouarsais.
" La pousse n'a pas été incroyable, c'est vrai, mais la croissance des vignes est correcte malgré la pluie ", constate Thierry Arnault sur son domaine de Bouillé-Loretz, où il cultive 26 ha de vigne, dont 16 en cabernet franc. Le constat est similaire pour François Martin, à Val-en-Vignes. " Avec les précipitations, nous sommes vigilants par rapport aux maladies, et le mildiou notamment. Il faut traiter souvent, surtout sur les parcelles en agriculture biologique, mais comme les températures n'ont pas été très élevées jusqu'alors, il n'a pas été si virulent. Le rythme n'était pas oppressant ", témoigne-t-il.