Schmallenberg
De la vigilance face au virus de Schmallenberg
Le nouveau virus, transmis par des moucherons et identifié au départ en Allemagne et aux Pays-Bas, à l’automne dernier provoque des troubles de la reproduction. Il n’en faut pas plus pour faire penser au scénario de la FCO.
Identifié en novembre 2011 dans des élevages allemands de la région de Schmallenberg, ce virus en a gardé le nom. Il s’agit d’un virus s’apparentant à une famille de virus connus (orthobunyavirus) mais non observés en Europe jusqu’alors. Dans l’état actuel des connaissances, cette maladie ne se transmet probablement pas à l’homme.
Transmis aux ruminants par des moucherons, le virus est relativement bénin pour les animaux adultes, provoquant toutefois de la fièvre, des diarrhées et une diminution de la production de lait. Mais il est particulièrement dangereux quand il atteint des femelles pendant la gestation, car il provoque de graves malformations des fœtus, voire des avortements.
Quatorze départements français touchés
A ce jour en France, la présence de la maladie a été confirmée dans 50 exploitations ovines de 14 départements au nord d’une ligne Caen-Besançon (Aisne, Aube, Bas-Rhin, Calvados, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Seine-Maritime, Somme, Vosges) dans lesquelles sont apparues des malformations natales et des mortinatalités. Au 8 février, au niveau européen, plus de 1 000 exploitations étaient touchées, dont 350 en Allemagne.
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